N’ayant pas eu l’idée de créer un ministère de l’identité nationale et des petits lapins, les premiers hommes avaient une organisation politique plutôt aléatoire. Chaque caverne avait son chef, qui disait quand fallait aller chasser le mammouth et quand on pouvait rester peinard à regarder la télévision. Ca se passait plutôt bien, sauf le dimanche, jour des mariages, quand l’alcool coulait à flots, à cause de la promise cuitée.
Seulement, parfois, il fallait renouveler le chef, l’ancien étant hors d’usage suite à une rencontre inopinée avec un mammouth, ou alors parce qu’il était mort de décès.
A l’époque, il n’y avait pas de problèmes de chômage, très peu de politique extérieure et l’insécurité était étroitement liée à la croissance économique, vu que les problèmes principaux pouvaient, en général, se manger une fois éliminés et, du coup, tout le monde était plus ou moins d’accord sur la ligne politique à adopter pour la prochaine législature: chasser des mammouths.
(Pour votre santé, évitez les aliments gras, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour et veillez à ce que le tigre à dents de sabre soit vraiment complètement mort avant de commencer à le dépecer)
Seulement, tu sais ce que c’est, y a toujours des gens qui sont persuadés qu’ils feraient un meilleur chef que les autres. Dans la plupart des cas, on se disait que tant qu’ils font ça, ils font pas de bêtises et on les laissait cheffer avant de recevoir un coup de massue mal placé. Mais, parfois, il y avait deux petits nerveux arrivistes qui avaient pas eu tellement de copains dans leur enfance dans la même caverne. Du coup, pour éviter que cela ne parte en bagarre générale avec partisan de l’un et de l’autre pendant des plombes, il fallait trouver une solution sobre et efficace: le débat polytique (ainsi nommé parce que comme y avait infusion de sang, les insectes nuisibles et parasites pouvaient faire bombance).
Les deux candidats de la majorité se tenaient face à face, gourdin à la main, et se mettaient sur la gueule pendant des heures. Puis l’un comme l’autre allait expliquer à tout le monde pourquoi c’est lui qui avait gagné. Pendant ce temps là, profitant de la confusion générale, le candidat du parti Chasse, poteries et tradition profitait de la confusion générale pour les bannir les deux, se déclarer chef et organiser une grande chasse au mammouth.Aujourd’hui, la tradition est un peu restée, mais avec en plus civilisé, gâce à la civilisation, comme le montre cette vidéo
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et c’est comme ça que tu te retrouves avec une requête “bayrou a poil” (sans doute une confusion avec “à poils”), un malheureux internaute cherchant à comprendre d’où venait le centrisme.
Je tiens aussi à préciser pour ce pauvre jeune de 16 ans qui s’inquiète sur la taille de son pénis que la taille ne compte pas. Non, j’déconne.
Je sais pourquoi j’aime bien tes histoires préhistoriennes c’est parceque ya toujours le mot “gourdin”. Mais pourquoi avec ce mot là je me marre de rire à tous les coups, ça, ché pas.
Oui, mais dans les face à face de maintenant, y’a Arlette Chabot et son troisième menton.
Des bizettes
La promise cuitée…. j’aime comprendre l’origine des mots… merci
Mélina, c’est donc ça, la civilisation qui rend plus civilisé!
Tout à fait, savoir garder son troisième menton dans l’ombre.
Des bizettes
je suis tombé icite complètement par hasard en tapant petits lapins et gros gourdins. Mais je trouve que ça manque de photos finalement.
Mattez ma tique mon seigneur.
Je pense que Madame Cégaulaine aurait pu égaliser avec la blague “pince-mi et pince moi sont dans un bateau”, mais il semble qu’elle y ait renoncé, ou qu’elle ait peur de l’eau.
Bon, le gourdin, ok, mais au féminin c’est gourdine ou gourdasse ?
@ Sébi
Le féminin de “gourdin”, c’est “race”.
Exemple, comme l’a déclaré Schglrgpf à Gmloprti, son épouse, au seuil de la grotte : “Attends, je prends mon gourdin et toi, tu vas prendre ta race”
bon, au vu des chiffres de 18h00, la messe est dite.
je vais me tirer à Londres une semaine dans une chambre pourrie et sans télé, question de ne pas voir …
mais si ça devient vraiment politique ici, ça va être moins rigolo
\o/
Ce sera tout, merci.
Allez, salut !
cacr’ans, c’est bien pour un blog. La grande école, c’est pas pour tisuite mais bientôt. Bon je retourne jouer à un, deux, crois soleil.
Entre la gourde et le gourdin les français ont choisi le gourdin. Y a des jours, où je demanderais bien l’asile polytiques (parce qu’il n’y en a jamais qu’une. De tique) en Suisse, moâ.
très bon anniversaire bptp
Moi, je pense que le problème vient du fait qu’il n’y a plus de mammouths… du coup, on se pose plein de problèmes, tout ça…
Ré-introduisons les mammouths, et le problème de la Poly-tique sera réglé…
=> taupe maudite… essaye “les gros lapins et les petits gourdins” pour commencer. c’est moins romantique mais tellement plus pres de la realité…