Atcha

Quand Mélanie entre dans une oisellerie, elle ne sait pas que son destin va changer. Elle est juste un peu étonnée que le splendide ara qu’elle entend acheter soit en train de se préparer un grog plutôt que de raconter des blagues salaces, comme tout perroquet digne de ce nom. Mais qu’à cela ne tienne, se dit-elle.
Dans l’oisellerie, elle rencontre un avocat. Il est entré là parce qu’il a vu une aigrette (l’avocat vit une aigrette (finalement, ne tenez pas compte de cette parenthèse)), mais comme il a un peu de temps devant lui, il la drague. (Pas l’aigrette, donc, il drague Mélanie)(personne ne drague d’aigrettes, de nos jours)(un héron à la limite). Il lui propose d’aller chez lui regarder sa collection de pigeons. Elle accepte. (L’aigrette c’est un genre d’oiseau qui a un cri désagréable mais qui sinon est plutôt marrant, elle connaît des tas de blagues)(l’aigrette, pas Mélanie)

C’est là que, comme on dit familièrement, les emmerdes commencent. Les oiseaux se mettent à avoir un comportement pour le moins inhabituel: au lieu de passer leurs journées à piailler comme des cons, ils restent au nid avec des couvertures bien chaudes et balancent leurs mouchoirs usagés un peu n’importe où. A un moment, y en a un il laisse un mouchoir dans son plumage au moment de le mettre à la machine à laver et après y a des petits bouts collés partout.

Mélanie et l’avocat (sans glaçons pour moi, merci) sont un peu perplexes, jusqu’au moment où ils lisent la presse qui leur explique que il faut se méfier à cause que les oiseaux pourraient peut-être faire de la pandémie. Ils se mettent alors à pousser des hurlements hystériques et à courir dans tous les sens. Puis ils font appel à un désoiseautiseur qui bute les oiseaux en leur refilant du NeoCitran empoisonné.

Les oiseaux se cachent pour éternuer dans ta gueule, bientôt sur vos écrans.

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