un endroit où parler de rien et de rien
Vous n'êtes pas identifié.
Et la caravane passe pendant que Joan Baez.
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et Bernard Lama
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C'est maintenant officiel : je me fais lourder, et qui plus est avec une violence et une injustice (je pèse mes mots) que je n'avais pas encore eu à connaître.
Je pense écrire d'ici la fin de la semaine prochaine une lettre ouverte, sur le style de laquelle je serai reconnaissante à nos suissiens et marseillais journaleux de me donner leur avis (pas sur le fond, bien sûr, sur lequel il vous est techniquement impossible de vous prononcer).
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Hum, fait chier pour toi
N'empêche que si tu trouves que les motifs sont mauvais (genre "on vous vire parce que vous êtes en cloque"), tu devrais pouvoir porte plainte, nan ?
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(sont pas assez cons pour ça)
(je vous expliquerai, quand je serai moins à cran et plus objective)
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Ah merde.
Je me tiens à ta disposition, bien sûr.
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pareil
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Ils vont nous sucrer les car-en-sac !!!!!! (et d'autres trucs !)
Je le savais que le E 211, 110, 111, etc. c'était pas bon ! ^^
(Sinon heu Louise, ben, je dirais bien "pareil" mais en fait je ne suis pas journaleuse, alors bon. Mais le coeur y est !)
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Loulou, je suis triste pour toi. J'espère que ça ira vite mieux. Sur le fond, es-tu soulagée de partir de ce job ou pas ? Il me semblait que tu étais assez remontée envers tes supérieures étant donné le peu de considération envers ton travail, rapport à ta non apparition dans le grand méchant ours, tout ça ? Gourre-je me ?
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Si tu veux, Louisette on vient en commando et on leur casse la gueule!^^
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ouais on peut leur casser la djeule
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Ouiiiiiiiiiiii !!!
T'as raison Lorenzo. Ce qui me fout les boules, c'est pas tellement qu'ils me gardent pas, c'est vrai. C'est plus les raisons qu'ils ont évoquées et la violence avec laquelle ils l'ont faite. Tout ça pour pas dire que c'est l'enceintitude dont ils veulent pas (et la grande gueule qui va avec, sans doute).
J'ai participé en (grande) partie à créer un titre qui est l'un de ceux qui ont le mieux marché cette année, dès le lancement, avec 8000 abonnés et 15000 ventes kiosques au numéro (c'est tout ce qui compte pour eux, de toutes façons, le chiffres), dont la qualité est reconnue par beaucoup d'instits et dont ils se gargarisent toute la journée. Je l'ai créé avec aucun moyen, en négociant des photos gratos un peu partout pour boucler mes budgets de merde. Et on me renouvelle pas, devinez pourquoi ?
Incompétence. Rien que ça. Ah, et caractérielle avec ça.
Des mots cinglants, une inhumanité de la part de gens avec qui j'ai bossé sans copinage mais sans déplaisir non plus, des relations de travail plutôt correctes quoi. Et bim, pend-toi ça dans la face, petit hamster naïf. Et va couver dans ton coin...
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Je compatis.
Non seulement on ne te dis pas réellement pourquoi on te vire, mais en plus on te culpabilise, on te fait mal, on te traite comme une merde.
Ce sont de sales cons puants. Dis leur qu'il y a plus de dignité à bosser comme caissière à Monoprix qu'à bosser dans ce journal de merde avec des crapules mythos.
Tu fais bien de sortir de ce truc sordide.
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Louise a écrit:
Ouiiiiiiiiiiii !!!
T'as raison Lorenzo. Ce qui me fout les boules, c'est pas tellement qu'ils me gardent pas, c'est vrai. C'est plus les raisons qu'ils ont évoquées et la violence avec laquelle ils l'ont faite. Tout ça pour pas dire que c'est l'enceintitude dont ils veulent pas (et la grande gueule qui va avec, sans doute).
Incompétence. Rien que ça. Ah, et caractérielle avec ça.
oui, c'est le paradoxe d'une société française hypocryte qui se veut et prétend égalitaire avec les femmes et le travail des femmes, et qui virent sous des prétextes falacieux mais uniquement parce que la demoiselle va faire un enfant. Je trouve que c'est beaucoup plus ouvert en Amérique du Nord, au moins au Canada. Là -bas, le congé parental est de 1 an, vois-tu. Et les femmes peuvent avoir des enfants quand bon leur chante et retrouvent leur travail après, même dans les jobs rebutantes (genre vendeur/caissier).
J'ai eu l'occasion de discuter avec des DRHs de grosses entreprises au cours de ma thèse de doctorat, lors d'une "rencontre chercheur doctorants/monde de l'entreprise" (appelée "doctoriales"). Ils t'avouent sans gène qu'ils recrutent préférentiellement des hommes moins qualifiés à des femmes très qualifiées pour la job mais en âge d'avoir des enfants (t > 25 ans), uniquement par crainte qu'elles se mettent à pondre et fasse baisser leur profit en cas de congé. Le libéralisme et la recherche du profit avant tout sont des systèmes très, très sexistes. C'est du racisme.
Le féminisme a encore beaucoup de travail à faire, vraiment.
Femme, lève-toi. Résiste. Prouve que tu existes. Bats-toi pour changer cette société merdique.
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Louise a écrit:
Ouiiiiiiiiiiii !!!
T'as raison Lorenzo. Ce qui me fout les boules, c'est pas tellement qu'ils me gardent pas, c'est vrai. C'est plus les raisons qu'ils ont évoquées et la violence avec laquelle ils l'ont faite. Tout ça pour pas dire que c'est l'enceintitude dont ils veulent pas (et la grande gueule qui va avec, sans doute).
J'ai participé en (grande) partie à créer un titre qui est l'un de ceux qui ont le mieux marché cette année, dès le lancement, avec 8000 abonnés et 15000 ventes kiosques au numéro (c'est tout ce qui compte pour eux, de toutes façons, le chiffres), dont la qualité est reconnue par beaucoup d'instits et dont ils se gargarisent toute la journée. Je l'ai créé avec aucun moyen, en négociant des photos gratos un peu partout pour boucler mes budgets de merde. Et on me renouvelle pas, devinez pourquoi ?
Incompétence. Rien que ça. Ah, et caractérielle avec ça.
Des mots cinglants, une inhumanité de la part de gens avec qui j'ai bossé sans copinage mais sans déplaisir non plus, des relations de travail plutôt correctes quoi. Et bim, pend-toi ça dans la face, petit hamster naïf. Et va couver dans ton coin...
Garde tes marteaux pour la tête des autres (la leur, c'est plus mieux). Ça veut simplement dire qu'il n'ont pas trouvé de « faute grave » à te reprocher, c'est tout ! Si tu leur a signifié ta cloque officiellement, il ne peuvent pas te virer : négocie sans vergogne ton départ et fais-en un atout plutôt que de culpabiliser ! Ça peut leur coûter TRÈS cher (faux motif invoqué). C'est toi qui est en position de force, pas eux. Et si c'est juste « des bruits de couloir » sur ton état, trouve-toi deux ou trois collègues qui étaient justement au courant : c'est tout autant un licenciement abusif interdit... (et il n'y a pas de milliers de motifs possibles : celui-là leur a simplement semblé le plus simple à gérer, that's all, Folks).
Allez, [s]petit scarabée[/s] petite hamster tournicotante, prend le plutôt bien... si tu voulais les quitter !
PS : une grossesse qui se passe bien n'a rien de pathologique. Si elle était pathologique (complications) alors ils seraient encore plus en faute, puisque le délais d'interdiction de licenciement serait de six mois à courir dès le jour de l'arrêt de travail pour maladie.
PPS : je dis ça juste pour te calmer et te dire que si faute il y a elle est de leur part, pas de la tienne !
PPS : pour lorenzo : en France c'est (encore) pareil qu'au US/Canada sauf que la durée pathologique d'une grossesse se rajoute et qu'on a le choix entre père ou mère (ce qui ne met même pas l'employeur « à l'abri » d'un congé de « paternité » en embauchant un homme !)
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Et puis, en fait, Milan et moi nous pensons venir refaire un petit tour par chez toi fin avril, pour te consoler! Dis toi surtout que tu n'es pour rien dans ce renvoi (pasque comme caractérielle, je ne veux pas dire, mais tu es plutôt médiocre^^) (et puis vu le trop joli carnet d'adresse kikoololien, tu es très compétente)
Ben oui, il y a encore beaucoup à faire pour bouger les mentalités, pour que les femmes ne soient pas pénalisées pour cause de grossesse.. et de mômes et puis tout!
L’article 10 de la directive n°92/85/CEE confirme l’interdiction de licenciement des salariées enceintes «pendant la période allant du début de leur grossesse jusqu'au terme du congé de maternité sauf dans les cas d'exception non liés à leur état, admis par les législations et/ou pratiques ».
Alors je crois que tu étais depuis 2 ans en période d'essai ce qui annule cette interdiction, mais une période d'essai de cette durée est-ce bien légal? A suivre...
Plein de bises, Louise.
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ben dis donc ils ont du toupet
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/i … ption.html
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TT02 a écrit:
ben dis donc ils ont du toupet
vas dire ça à Marius Franceschini !
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Une période d'essai est de 6 mois renouvelable 1 fois (soit un an). Ensuite tu acquiers les statuts d'un CDI sans autre forme de procès.
Surtout, fait toi représenter par quelqu'un de l'inspection du travail pour l'entretient initial !
Et fais-en leur en chier un max : t'es ni incompétente ni caractérielle (« excuses » : pourquoi t'avoir garder deux en dans ce cas) => tu à le droit pour toi.
Nanmais !
« Be the force with you »
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(c'est May the force be with you la phrase, nan ?)
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(en effet)
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Le shadoko a raison, c'est une technique pour te déstabiliser, que tu penses que tu es une sous-merde et que tu t'écrases, vu qu'ils n'ont rien à te reprocher.
C'est eux qui sont dans la merde si tu prends la main. Ya pas de syndicat dans ta tôle ?
Bats toi. On est avec toi.
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OUh lala, vous êtes tous adorables, mais c'est moi qui me suis mal expliquée !
Je n'ai aucun recours, tout simplement parce que techniquement, je ne suis pas "virée" : je suis en CDD ! Il y a bien sûr des syndicats, mais ils n'ont, et je n'ai, aucun recours : théoriquement, j'ai fait un premier CDD de 6 mois, puis un second dans la foulée, qui donc finit vendredi. Point.
C'est dans l'esprit que c'est plus gênant : je suis partie d'un poste fixe (mais dans la com' institutionnelle, comme tout journaliste qui peut pas remplir son frigo) parce qu'ils m'ont dit et répété que si le titre marchait, ils créeraient la suite et que le poste serait donc pérennisé. Le titre a super marché, ils créent la suite, mais ils me filent pas le poste, c'est tout. Les perspectives de pérennisation ont toujours été orales et je l'ai où vous pensez.
Je me suis faite avoir, c'est tout, il n'y a rien d'illégal là -dedans, juste c'est pourri dans la méthode, et bourré de mauvaise foi dans la manière.
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effectivement, c'est sans issue alors.
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