un endroit où parler de rien et de rien
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Le choix des sujets est évidemment déjà une prise de position. Quand à la manière de les relater... Faire semblant d'être neutre, pire, de le croire, c'est double je.
Le journaliste à l'abri des bruits, dans sa bulle, c'est un fantasme.
Le tout est d'être honnête et démocrate : je pense ci et ça, voilà d'où j'écris. Et tu choisis la presse que tu vas lire.
Louise : La Chine est une dictature. Il n'y a donc qu'un seul point de vue. Pas de contradiction. Juste des éxécutions.
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Sister of Night a écrit:
Attention, faut pas me chatouiller sinon je vais me mettre à couiner fort comme une chanteuse Québécoise expat' !
Quitte à utiliser un mot qui ne vient pas de nos bonnes vieilles racines latines, autant le garder dans son jus sans essayer de le franciser à tout crin...
Sister "faisons soft"
J'ADORE chatouiller les gensses (pour les ceusses qui l'auraient pas encore remarqé....).
Par contre, pour la chanteuse québécoise : je suis contre.
Le chatouillis : « boycotter » est un emprunt officiel car plus que centenaire, quand même... et le substantif « boycott » semble ne pas exister dans nos dicos de français...
aïe: mes tympans.
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Hellsy a écrit:
Le choix des sujets est évidemment déjà une prise de position. Quand à la manière de les relater... Faire semblant d'être neutre, pire, de le croire, c'est double je.
Le journaliste à l'abri des bruits, dans sa bulle, c'est un fantasme.
Le tout est d'être honnête et démocrate : je pense ci et ça, voilà d'où j'écris. Et tu choisis la presse que tu vas lire.
Louise : La Chine est une dictature. Il n'y a donc qu'un seul point de vue. Pas de contradiction. Juste des éxécutions.
mais justement, on n'est pas à l'abri des bruits et on a le devoir d'entendre TOUS les bruits
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Non. On ne peut jamais tout entendre. Comme on ne peut pas tout lire, tout voir, tout faire. Tu n'es pas Dieu. Rêve d'omniscience.
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Hellsy a écrit:
Non. On ne peut jamais tout entendre.
Ok, acceptons donc d'être manipulés, demandons-le même, et avec le sourire.
Hellsy a écrit:
Comme on ne peut pas tout lire, tout voir, tout faire. Tu n'es pas Dieu. Rêve d'omniscience.
C'est un procès d'intention, pas un argument.
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Je ne suis pas Dieu donc je devrais accepter de prendre position plutôt que de faire mon boulot comme j'estime correct de le faire ?
J'avoue ne pas être sûr d'être d'accord
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Tu as déjà pris position. Par exemple, contre les poneys et les bisounours. C'est un bon début ;-
Louise : C'est un, constat, pas un procès. Il te faudrait dix mille ans pour lire et voir tout ce qui se passe sur la toile pendant une semaine. Sans parler des livres. Et du reste. Je suppose que tu fais des choix, comme tout le monde. Ou que quelques uns font des choix, pour toi. Des critiques que tu apprécies, par exemple. De la manipulation ?
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c'est mon blog, ça
dans mon journal, je suis le plus neutre possible, sauf quand je signe des éditos
sinon je ferais de la politique
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Mais ça n'a rien à voir : faire des choix, ça s'appelle angler, et non seulement c'est nécessaire parce que'on ne peut pas tout dire, mais en plus c'est nécessaire pour que le papier ait un intérêt. Donc oui, je fais des choix. Je n'oriente pas (ou pas consciemment en tous cas).
En l'occurrence, si je fais un article sur les casseurs de pub, mettons, je vais choisir d'évoquer la chose d'un point de vue historique, économique, ou à tel endroit précis, ou sur tel groupe précis, telle action, etc. Je fais des choix.
En revanche, je m'interdis absolument de dire ce que je pense des casseurs de pub : en tant qu'individu, j'ai un avis, mais il n'intéresse personne ou à peu près, et qui n'a pas plus de valeur que le tien ou celui de Duchmoll. En tant que journaleuse, je n'ai pas à avoir d'avis : je m'informe, je constate, j'expose, je relate, je fournis des éléments chiffrés, datés, ou quoi que ce soit qui va permettre l'analyse, en essayant :
1. d'être le plus exhaustif possible,
2. tout en restant dans mon angle,
3. Sans noyer mon lecteur.
Et quand je trouve que ça vaut le coup de s'engager, je le fais ailleurs, à la Cimade ou dans d'autres assos, sans ma casquette de journaleuse et sans que ça interfère avec mon boulot. Comme un tourneur-fraiseur qui irait filer la main aux restos du coeur, pareil.
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Tu parles angler, Louise ? (désolé, je sors)
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Ou comme un prof d'Histoire communiste
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J'aime bien le nouveau look de la préf' de Paris :
surtout le logo
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Angle mort ? A vous entendre (chavais pas que vous faisiez des journaux : lesquels ?) je me dis que je ne lis que de la mauvaise presse faite par de mauvais journalistes, très orientés : Marianne, Rue 89, Le Canard Enchaîné.
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moi je fais de la régionale, celle dont tout le monde se moque parce qu'elle parle de gens au lieu de parler de Sarkozy...
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Moi je fais en ce moment des magazines pour nains, celle qui n'est pas tellement tellement concernée par tout ce débat (quoi que si, même si c'est moins évident, et puis bon, j'ai travaillé pour la nationale et la régionale avant alors je peux bien faire ma chieuse si je veux).
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Quant à moi (même si je n'ai pas participé au débat), je fais dans le culturel régional, mais j'hésite pas à prendre position dans des édito (mais c'est un peu fait pour ça, non ?)
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Je sors de la conférence de presse la plus longue de l'histoire, et encore je m'en suis échappée avant la fin (et les petits gâteaux aussi, hélas). Au bout d'une heure, constatant qu'on en avait encore pour un moment, je me suis installée sur un canapé, j'ai fixé la moustache d'une bonne femme qui parlait d'un ton monocorde et j'ai bien failli m'endormir.
(c'était très intéressant)
Sinon, pour en revenir aux Chinois, j'aimerais qu'on m'explique pourquoi on ne parle que des Tibétains alors que d'autres Chinois se font massacrer (les Ouigours, qui ont le malheur d'être musulmans).
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Passke les ouigours à fa fraise (avec des morceaux dedans), on est habitués ?
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Non mais c'est quoi cette histoire de boitier anti-jeunes ? C'est pas une blague de premier avril ?
C'est affreux !
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pourquoi on ne parle que des Tibétains ? parce que Richard Gere
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pourquoi les grenouilles sont-elles vertes ? parce que che-val.
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Richard Gere et Bono. Et Bernard Kouchner. Ah non, tiens.
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et Tintin
et Pascal Sevran
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Et Serge Lama.
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