A l’instar de la famille Armstrong, la famille Lama a son lot de célébrités:
le plus connu est sans doute Dalai Lama, réincarnation du 13e Dalaï Lama qui lui-même était la réincarnation du 12e, (et je crois que je vais m’arrêter là, le concept de base est plutôt simple (bon allez, encore un petit pour être sûr que c’est bien intégré, mais après j’arrête)) qui lui même était la réincarnation du 11e (si quelqu’un ne comprend pas le principe, M6 cherche de nouveaux animateurs). Sa méthode pour soigner les ongles réincarnés grâce à la méditation l’a fait passer à la postérité, ce qui n’a rien à voir avec des posters, je le répète au cas où.
Bernard Lama, 8e réincarnation de Jean Passoire, l’inventeur de la passoire, est lui aussi un homme de foi, qui s’est sacrifié pour une noble tâche: défendre les buts du PSG.
Serge Lama, 3e réincarnation d’un petit-cousin par alliance de Napoléon (le maniaque qui allait en Egypte voler des trucs pointus), est le célèbre interprète d’une publicité pour les médicaments.
Enfin, plus près de nous, Antonella Lama, réincarnation de James Dean, miss body-building automne-hiver 2005, a récemment défrayé la chronique en faisant la une du Matin 752 jours de suite, grâce à un habile subterfuge.
Mais connaissez-vous le tragique et terrifiant destin de Cosime Lama?
Huitième fils d’une famille de onze enfants, Cosime vécut une enfance plutôt malheureuse, sauf un jour quand il avait été visiter le zoo de Mulhouse avec son cousin Berndt, visite qui n’aura pourtant strictement aucune incidence sur sa vie future, je ne sais même pas pourquoi je vous en parle.
Arrivé à l’âge adulte, Cosime abandonne ses études de solfège moléculaire pour tenter sa chance dans sa grande passion: la fabrication de fromage à raclette. Il fait une petite étude de marché, comme ça, un soir, au bistrot, pendant que ses potes jouent au baby-foot, parce qu’il a horreur de ça, une haine viscérale qui remonte à un événement tragique de son enfance, mais ne nous égarons pas (de l’ouest), et détermine que le marché sénégalais du raclette est à prendre. Il fonde alors son usine de fromage à raclette, “au bon fromage à raclette fait avec du lait de vaches mais pas de cornichons, ça on les rajoute séparément après SA”. Au début, les affares marchent bien: il faut dire qu’il est l’unique producteur de raclettes de Swøjårskstaåatshafen, un petit village scandinave danois.
Et puis un jour, à cause d’une sordide histoire d’AOC , il est obligé de renommer son entreprise.
Cosime est désormais le premier producteur mondial de fromage à raquettes. Il en produit sept meules par an, qu’il est obligé de manger lui-même: l’exportation, finalement, ça s’est pas fait à cause d’un problème de visa et son magasin a brûlé lors du terrible incendie (enfin terrible pour Swøjårskstaåatshafen, ailleurs c’est passé inaperçu, mais quand même, c’était terrible, y avait des flammes et tout). Sa femme et leurs onze manchots sont partis après avec un producteur de bernerröstis fidjien après la dix-neuvième soirée raclette consécutive.
Quand Lama pas content, lui toujours faire ça
(désolée c’est sorti tout seul)