…seulement c’est pas le sujet de ce post.
D’ailleurs y a pas de sujet à ce post, j’en ai marre des sujets. Bon un moment j’avais bien hésité à parler de la réforme consitutionnelle au Vanuatu, mais apparemment y a presque plus de Vanuatu à cause que je mets du désodorisant Axe.
Ou alors sinon dans la liste des sujets à traiter, j’avais l’application de la dendrochronlogie dans la vitrification subcontinentale du rutabaga, mais en fait c’était une thèse de doctorat en bio-cosmétique écrite par un étudiant en droit vanuatuien alors par respect je m’abstiendrai.
Par respect pour le Vanuatu donc, hein, on va pas se mettre à respecter les étudiants en droit non plus, c’est pas le style de la maison.
Le style de la maison c’est un style post-urbain pré-moderne de la fin de la moitié du XXe siècle, je pense que cette précision s’avère utile.
Alors donc, on peut s’imaginer que c’est facile de ne pas choisir de sujet. Et pourtant, c’est hyper pas facile. Il ne faut pas succomber à la facilité, céder à la tentation, se mettre à deviser allégrement de la fonte des glaciers, de la vie sexuelle des castors, de la chute des cheveux, enfin de tous ces trucs qui défraient l’actualité en ces périodes troublées.
Sans vouloir me jeter des fleurs, ce qui serait complètement idiot pis y a déjà bien assez de bordel chez moi pour pas que je commence à me jeter des fleurs, l’art de raconter plein de choses sans absolument rien dire est un art.
Quoique en fait je pourrais aller dehors et me jeter des fleurs, ça me donnerait un prétexte pour aller vagabonder inocemment dans la fraîche nature. C’est vrai, c’est l’été, il fait beau, les oiseaux pépient, les bourdons bourdonnent, les gens se jettent des fleurs parmi, c’est donc dehors qu’il faut être pour être fashion et aussi un peu il faut bien le dire, entre nous, avouons-le, parce que on est nettement mieux dehors que pas dehors. Mais pour ça faut avoir de quoi vaquer. C’est vrai quoi, se planter dehors comme une laitue et rester comme ça immobile sans rien faire, c’est rigolo 9 minutes mais après ça devient lassant. Alors bon on peut lire un livre, certes, mais ça je peux pas à cause que Amélie Nothomb elle fait rien qu’à écrire des livres de pas beaucoup de pages, exprès pour m’embêter, pis que du coup ben j’ai terminé tous les bouquins de elle que j’avais, ainsi que tous les bouquins d’autres gens, mais ça c’est pas pour des raisons de courteur, c’est uniquement parce que je les ai terminés. J’ai bien un truc de Robert Petit que j’ai jamais fini, mais j’ai de la peine à entrer dans l’histoire, j’ai jamais réussi à dépasser albumine. Et en plus, y a beaucoup de passages où je suis pas du tout d’accord avec l’auteur.
Enfin tout ça pour dire que dès que j’aurais trouvé un prétexte pour aller m’extérioriser, j’arrêterai d’écrire des conneries.
ainsi donc c’était le premier post…
émouvant, quand on y pense
c’est faux, le premier c’est celui-là
et encore, pas vraiment, parce que mon premier blog sous u-blog je l’ai déménagé manuellement et j’ai viré plein de trucs et fusionné les deux premiers posts
Ton désodorisant senteur de la mer était donc dans l’axe du mal! Mais c’est très très grave ça.
Déjà tout petit il faisait rire ses petits camarades! J’en suis tout bouleversifié.
C’est pas comme ça que vous réussirez dans la vie, surtout après 50 ans!