Devoirs conjugaux de vacances (ce titre est déplorable)(de lapin)(tre en bâtiment)

Cela se sait trop peu, mais bloguer ne se fait pas à la va-vite. Cela demande du travail, de l’abnégation, des pantoufles Kermit. Et, bien sûr, un solide réseau d’indics.

Ainsi, tel que tu me vois, je dispose de pantoufles Kermit (photo disponible sur demande accompagnée d’une attestation de la police nicaraguayenne) et d’un solide réseau d’indics. Cela dit, force est de constater que je suis un rien en retard, là.

Tout a en effet commencé à la fête de l’Huma. Mes camarades et moi-même fomentions un coup d’état pour renverser le gouvernement corrompu et rendre enfin le pouvoir aux masses laborieuses, quand nous constatâmes que Pete Doherty et Benny XVI étaient à Paris (une charmante bourgade du Nord de la France) le même jour. Coïncidence ? Je ne crois pas. La sémillante Fabienne me chargea alors de me renseigner plus avant sur les troublantes corrélations entre ces deux hommes, oui je sais bien qu’on ne peut pas dire corrélations entre les deux hommes mais nous étions jeunes, nous étions fous, la bière coulait à flots, Pif le Chien nous regardait de son oeil bienveillant. Je vis bien vite qu’il fallait enquêter du côté de cette histoire d’opium du peuple mais, hélas, vingt-deux fois hélas, d’autres affaires plus pressantes telles que aller rechercher des bières m’empêchèrent de creuser plus avant. La toujours aussi sémillante, celle-là même qui m’avait suggéré de vérifier si Cali ne serait pas un agent à la solde de l’Ennemi, me demanda ensuite, connaissant mon amour pour la grande musique et les interprètes de qualité, de me pencher sur les paroles des chansons dudit Doherty, celles de Benoît XVI étant nettement moins intéressantes (l’on préférera son frère, Damien XVI, mystérieusement disparu).

Puis c’est le ténébreux Bastien, bientôt 18 ans que je lui sors la même vanne, qui se tourna vers moi: il se souvint du temps où je lui apprenais de son métier les petites ficelles, métier qu’il a d’ailleurs abandonné depuis mais je te prie de n’y voir aucune relation de cause à effet, merci, et vint me demander, car il s’agit d’un jeune homme curieux et perfectionniste, si à tout hasard j’avais compris le sens caché des paroles d’une chanson du célèbre Julien Doré, fils puîné de Gustave et Garance, mais pas les limites, une autre.
Je lui dis que j’allais y réfléchir mais, hélas, mon esprit fut distrait par un reportage sur les poneys et toute l’affaire me sortit de la tête comme l’on sort parfois de route ou de ses gonds.

Puis la sulfureuse Tica s’adressa à moi en ces termes, “dis, toi qui connais des gens qui ont des amis qui connaissent le cousin d’un mec du FBI, saurais-tu d’où vient l’expression mettre en bière ?”. Mais son mail, parti à mon adresse professionnelle, atterrit à la suite de diverses manoeuvres qu’il m’est encore douloureux de vous narrer ici, sous les yeux d’un valeureux collaborateur. La suite, vous la devinez: il ne comprit pas qu’il s’agissait d’un courrier privé, se mit aussitôt sur la trace de l’information, on parle de lui pour le Pulitzer de cette année. Fort marri de cette mésaventure, je ne me penchai pas plus sur les origines de l’expression “Reprendre du poil de la bête”, que je m’étais soufflée à moi-même dans un accès de schizophrénie.

Puis c’est le mystérieux Daniel, être secret qui change de prénom onze fois par jour, qui me demanda si je ne voulais pas participer à une série de posts sur le thème “si j’étais homosexuel(le)”. Immédiatement intéressé, je décidai de me documenter en regardant, comme quoi la nature est bien fait, un troublant documentaire évoquant sans tabous les difficultés à se faire accepter par la société d’un couple gay parisien. J’en étais à me demander pourquoi, si j’étais homosexuel(le), il faudrait absolument que j’essaie de manger une biscotte, alors que je n’aime pas vraiment ça, si vraiment y a plus rien, je veux bien, mais tout de même, quand soudain, je décidai, bouleversé par ce spectacle, de zapper.

Tout ça pour te dire que malgré environ pléthore de sujets en cours, tombe la neige, je ne poste pas ce soir.

27 Responses to “Devoirs conjugaux de vacances (ce titre est déplorable)(de lapin)(tre en bâtiment)”

  1. Chick says:

    J’aurais pu me lancer dans une tirade sur Benny oui-oui, évoquer la sémillante Fabienne et la non moins sémillante Garance ou des wombats, mais, tombe la pluie, je ne commente pas ce soir.

  2. Aude says:

    Quel non post.

  3. Aurélia says:

    Tout ça pour dire qu’on ne peut jamais compter sur toi quand on brule d’en savoir plus sur le rock catho de Benet XVI, quoi.

    J’ai honte, tiens.

  4. TT02 says:

    …batiment)(allemand dérangé)

  5. ophise says:

    Si tu pouvais continuer à ne pas poster comme ce soir… ton lectorat ne t’en serait pas reconnaissant !

  6. NUT says:

    c’est quoi la vanne sur bastien?

  7. Marie (HK) says:

    Mais attendez, la peinture en bâtiment, c’est un sujet très sérieux ça.

  8. Olivier says:

    Voici la demande de la photo des pantoufles Kermit avec attestation de la police nicaraguayenne : http://www.facebook.com/home.php?ref=home#/group.php?gid=36997866782&ref=mf

  9. Ce blog devient du grand n’importe quoi ! Je ne change de prénom que 9 fois par jour ! Pffff… voilà comment des rumeurs calomnieusement diffamatoires se répandent dans la blogosphère ! Je vais faire une poupée vaudoue de Raph et l’envoyer à mon président Nicolas Sacristie et ça va faire mal ! :-)

  10. djib says:

    Comme quoi, y’a de belles ballades, dans le coin.

  11. Laurine says:

    C’est plutôt pas mal, pour un non post, je dirais. Ca me fait un peu réfléchir sur mes oui-posts, du coup.
    Et heu, je voudrais pas passer pour l’idiote de service, hein, mais ahem, pourquoi “conjugaux” ?

  12. raph says:

    oui non pour rien, je me conjugue très peu en ce moment, c’est pour ça que le titre est un peu nul, c’est un jeu de mots gratuit et même pas très joueur

  13. Taupe says:

    Ha, je vois bien que tu n’as pas osé mettre à jour TOUTE la vérité…
    Tu as sûrement peur des représailles…
    C’est pourtant clair : Benoit et Pete, Pete et Benoit, en même temps, à Paris…
    On pourrait penser, car on l’a déjà fait mais avec de la bière, que Benny (c’est son nom de code pour le coup) sert de couvert à Pete pour son trafic de drogue. Benoit, insoupçonnable, fait passer la drogue en lousdé dans son bien joli chapeau et Pete la deale (parce que pour le coup, un pape qui deale, ça attire l’attention).
    C’est pourtant limpide.
    Si ça se trouve Benoit négocie direct avec Nicoletta notre bien aimé président. Va savoir.

  14. Freefounette says:

    Première fois que je lis un post aussi long pour dire qu’on a la flemme d’écrire un post !

    o_Ô

  15. Le Pape, ce vieux croco, deal…

  16. filou_66 says:

    deal athée…
    (oups).

  17. TT02 says:

    hein ??

    se dilater la soupape

  18. miss next says:

    Et pis sinon ça ?

  19. artypop says:

    Un sujet qui m’intéresse beaucoup : as-tu eu le temps d’aller voir “Magique”, le dernier film avec Cali ? C’est bien, non ?

  20. raph says:

    ah oui, tiens, le film avec Cali

  21. tica says:

    oui mais bon, ton valeureux collaborateur, il en est où de l’enquête ?

  22. tupeutla says:

    Pour bien apprécier les textes de Benoit XVI il est fortement recommandé d’avoir l’esprit treize et trois.

  23. Lorenzo says:

    le film avec Cali a l’air aussi niaiseux que Blanche neige et les 7 nains.C’est un film pour les kids. Pas pour les enfultes.

  24. Jilian says:

    Je te conseille pas la dernière proposition, a priori ce serait pas très marrant.

  25. Araignée says:

    C’est ton meilleur non-post.

  26. ulfablabla says:

    mais existe-t-il des magasins spéciaux pour blogueurs où seraient vendues ces fameuses pantoufles Kermit?