Chapi Chapo au Congo

Lectrice, lecteur,
Il est, dans la vie du blogueur bleu, des jours, merveilleux et cristallins, où les mots courent sur le clavier comme un faisan sur les grands boulevards.

Mais il en est hélas d’autres où les idées sont aux abonnés absents, prière de rappeler plus tard. Inutile alors de chercher désespérément un sujet, cela ne fera qu’empirer le problème car, comme le disait souvent Lao-Tseu les soirs de match, plus tu pédales moins vite, plus t’avances moins fort.

Et d’autres jours, bien plus pernicieux (pernicieux, adj., de Pernaud, animateur de journal télévisé: Moralement nuisible), où les idées se bousculent au portillon comme des petits ragondins affamés en train de tenter l’ascension du col du Portillon par la face Nord, mais où les mots pour le dire restent coincés dans ledit portillon, comme des sardines resteraient coincées le samedi soir dans une boîte hype de Bussigny. L’esprit peut-être embué par la déconfiture de tes compatriotes (Roger a enfin perdu, Stéphane commence à muer), tu te hasardes à un vague jeu de mots sur déconfiture (abricot-framboise) avant de renvoyer ta fébrile tentative d’exister pour quelques heures dans l’immensité netvibienne aux calendriers Pirelli grecs. Les brouillons s’entassent dans la partie brouillons de ton moteur de blog, qui est quand même bien foutu, y a pas à dire, et tu songes non sans émotion aux archéologues qui les redécouvriront dans une onzaine de siècles. Ou alors au jour où tu vas enfin te décider à tous les effacer, à la limite.

Ces jours-là il n’est, ma foi, pas grand chose à faire. Une seule solution s’impose. Facile, diront les uns, lâche, diront les autres, je vais le prendre en trois briques, aspirateur, diront les fans de Laurent Broomhead, car je sais qu’il en reste, même si, en cette période consumériste et iconoclaste, trop rares sont ceux capables de s’enthousiasmer pour un homme capable de plaquer la gloire et Pépita pour aller lancer une chaîne de télé exclusivement dédiée au culte du poney.

Une solution de facilité, donc, penserez-vous et pourtant, croyez bien qu’il m’est très difficile d’y avoir recours. La mort dans Lââm, irais-je même jusqu’à ajouter si je savais où c’est, ajouter.

chaton bronzé

22 Responses to “Chapi Chapo au Congo”

  1. Louise says:

    Par contre, Raoul a pas l’air tellement tellement affamée au portail. Ce qui confirme que ce n’est pas un ragondin, nous voilà rassurés.

  2. Zartampion says:

    En fait Facebook c’est un peu un spoiler de BonPourTonPoil.

  3. Nandou Guanaco says:

    Wouah, dis donc, ta page blanche me rappelle la chanson de Christophe: les mots bleus:

    “Je lui dirai les mots bleus
    Les mots qu’on dit avec les yeux
    Ecrire me semble ridicule
    Je m’élance et puis je recule
    Devant une phrase inutile”…

    Que tu peux interpréter à ta guise puisque tu souhaites un mauvais jeu de mot éculé.

    Sinon, chuis pas d’ accord sur Pernaud, c’ est bien le moins pernicieux des présentateurs vedettes, et ses reportages à partir de 13h15 témoignent de la France profonde plus que du sensationnel et du spectacle à audimat.

    Dis, au fait, c’ est le printemps, ton chaton va bientôt bourgeonner, non? Hi hi hi!!!

  4. Krazy Kitty says:

    Non mais ça va pas oh ?

    Après il va falloir qu’on lâche nos coms aussi tant qu’à faire ?

    Et qu’on écrive dans vingt-cinq couleurs différentes (une par lettre – quoi y a vingt-six lettre dans l’alphabet ? T’as déjà vu un djeune utiliser la lettre Q, toi ?) en alternant les majuscules et les minuscules, aussi ?

    Quelle décadence, ce blog, quelle décadence…

    (Sinon Zartampion, chuis pas d’accord : Facebook permet de comprendre les titres de Bon pour ton poil. C’est pas du tout pareil.)

  5. raph says:

    Oui:
    lolll samfé tro mal o Q

  6. Airbag says:

    Etonnant : ce chat utilise une SecurID RSA.

  7. raph says:

    oui, elle aime bien faire des payements, ça la détend

  8. TT02 says:

    Vous avez vu, on peut arriver ici en écrivant “ryme avec ouille”. Faut vraiment avoir les idées se bousculent au portillon.

  9. joseph says:

    mais Stéphane a pas été si mauvais que ça, d’ailleurs même les juges ont trouvé qu’ils avaient été injustes avec lui et lui ont rajouté cinq points ! quant à Roger, il a subi le poids d’être numéro un trop longtemps et aux antipodes ça ne pardonne pas (ça me console aussi de savoir que ça n’arrive pas qu”à Justine , j’suis belge , moi !)

  10. Il est bizarre, ton lapin.

  11. Sébi says:

    You> C’est parce que c’est un poney, c’est écrit au-dessus.

  12. Murie says:

    Vi… il y a des jours comme ç, où l’on se dit qu’on va se faire des oeufs au jambon, du pain grillé, du café chaud, et laisser les Vondoles à Genise Fabre

  13. Faut arrêter de donner du Lexo1000 à Raoul, ça le met sur les nerfs et je vois bien à son minois charmant qu’il est tendu comme un string le pauv’ bestiau.
    Y’a maltraitance à poney là, je vais devoir en référer au Ministère des Traitements Douteux Administrés à des Animaux Cordiaux et Amicaux.

    Sister “délatrice en puissance”

  14. Hellsy says:

    Raoul, en panne d’inspiration, reboucha son feutre pointe fine commes ses moustaches, et s’abandonna les coussinets tournés vers le ciel de lit à une figure de style poilue détendue, le menton en point et la patte en virgule, chat virée dans les rêves.

  15. Alinéa says:

    Ah bon OK alors.

  16. M. Shadok says:

    Un vrai prodige de taxidermie (mais si, mais si j’aime beaucoup les chats : surtout les ailes)

  17. tupeutla says:

    Voici donc Raoul ta p’tite boule…
    Mignon. Ne dirait on point qu’il dort?
    Ah oui j’oubliais : t’as pas vu Grand-mère?

  18. borogrove says:

    ! golb nu sap tse’n golb ec = uest oal tixid

  19. Murie says:

    Ouimaisbon… toujours pas un mot sur la cuisine du Bas-Poitou…. C’est vrai quoi, ça veut pas l’jouer, ou bien !

  20. djib says:

    Barjabulle

  21. tica says:

    “Stéphane commence à muer” … ha oui, j’ai vu ça aussi. et il mue mal.

  22. Fincasor says:

    Oulà, nanakilouche, fais très très gaffe aux renards morts hein, tu pourrais attraper la Haine, euh, non, la Rage…