Vous avez peut-être déjà entendu parler de Lady Di, la sémillante princesse morte de décès avant même d’avoir pu toucher son troisième pilier (laisse, c’est une blague suisse)
Or, pour devenir un média sérieux de référence, il faut une révélation fracassante sur Lady Di (entre autres)(il faut aussi un sondage fracassant)(78% des suédois sont bien d’accord). Et bien je suis en mesure de vous révéler aujourd’hui qu’elle avait un frère caché prénommé Alain.
Il rêvait, comme sa soeur, d’un destin glorieux, de strass, de paillettes et d’un fils prénommé William. Las. Il était garagiste dans une entreprise de pompes funèbres. Sa seule apparition médiatique datait de 1974, quand il avait incarné le renne du père Noël. Et son fils s’appelait Auguste. Son seul point commun avec sa soeur était qu’il avait épousé une moche.
Alain avait beau dire que peu lui en chaudait, il était déprimé, aigri. Chaque événement était pour lui une nouvelle occasion de se plaindre. Il n’aimait pas l’été, détestait l’hiver, râlait contre les jeunes trop bruyants, les vieux trop lents à la caisse de Lidl, les petits lapins un peu trop espiègles. Quand un collègue obtenait une promotion, il se plaignait qu’on n’ait pas pensé à lui. Quand il obtenait une promotion, il râlait qu’il n’aurait plus de temps pour ses hobbies (regarder “Le Juste Prix”, la chasse au canard, la collection d’objets en rapport avec l’ostréiculture). Le seul moment où il décolérait un peu, et où certains observateurs attentifs prétedaient même l’avoir vu sourire, c’est quand il mangeait du pudding.
Il ne mourut pas dans un terrible accident de voiture, mais vécut longtemps, très longtemps, même s’il était persuadé que le fbi et le personnel du home des Lilas bleus étaient de mèche dans un complot international destiné à l’empêcher de révéler de révéler tout ce qu’il savait sur la mort de Daffy Duck ainsi que de regarder la finale 1978 de l’édition suédoise du Juste Prix (celle où Sven remporte finalement la super vitrine à la surprise générale, grâce à une magnifique estimation d’une étagère Ikea en contreplaqué massif dans les arrêts de jeu)
Toutefois, le rêve de sa vie a été exaucé puisque aujourd’hui encore, des millions d’employés de bureau emploient sans le savoir l’expression “Comment ça va? Comme Alain Di.”
Tags: gens méconnus
Aaaaaaaaaaaaah
Moi j’ai toujours cru qu’on disait “Comme en l’an di(x)” et je me suis toujours demandé ce qui s’était passé en cette année dix
Tu viens d’éclairer ma loupiotte… et ma journée :)
Le pudding violet transparent qui tremble quand tu le poses sur la table là?
…et david bowie avait un frère qui s’appellait Ken.
Ce qui permettait à vendredi, le chien de Robinson, de faire la fameuse blague sur Bowie Ken et Alain Di.
(ah oui, tiens, elle est super connue en fait)
Oui et sans vouloir faire ma snob j’ai quand même quelques notion d’anglais et ça se prononce daïe, donc ta chute tombe à l’eau (hin hin hin). C’est en revanche l’occasion pour moi d’en placer une : c’est quand le retour du jedi?
ouarf ouarf ouarf
Il a neigé cet aprèm.
Bizettes, fallait que ça sorte.
tu ne nous dis pas si lui a touche son 3e pilier…(excellente la blague)
J’ajoute que l’imparfait du subjonctif du verbe “chaloir” ne donne pas “qu’elles chaudasses”, et c’est bien dommage.
Rhaa, trois heures que je suis d’ssus, et rien ne vient. Je crois qu’Alain Di est le seul jeu de mot qu’il y a avec Di. Bravo de l’avoir trouvé.
Il y a aussi Omar Di et Sam Di, quand même
et la famille Di mange, mais moins
La qualité de tes textes font penser aux plus grands auteurs français, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire. On en mangerait tous les jours, dit.
il y aussi “Jacques a di, faites des jeux de mots idiots”
La légende ancienne indienne nous conte l’histoire d’un homme, Albert . Seulement, cet homme tenait à garder l’anonymat. On ne le connait plus que sous le pseudonyme de A. L’hindi.
Un truc pourri en appelant une autre, on peut dire qu’il me battait souvent aux échecs, ce qui explique sans doute le fait qu’il gardait l’âne honni mat.
Et mardi Di, ça ne marche pas ?
(Bon, faites comme si je n’avais rien daïe).
Sinon, les Brolling Stones, c’est bien.
Tu as raison, il faut faire des révélations face à ce drame qui a ému la planète entière. Fini les journaliste pisse-froid, et copie, enfin un qui en a dans le pantalon… Merci
Juste une question, pour le sondage, est-ce que tu as respecté les règles en vigueur, et la notice de montage que j’ai proposées?
Enfin, j’aiemerais préciser qu’il a été prouvé depuis que Sven, le vainqueur de 1978, s’était dopé au Krisprolls, et que son titre lui avait été retiré, de même que l’étagère.
>arpenteur:T’étagères pas un peu quand même là ?
y avait pas que du chripstroll !
Pour les jeux de mots laids sur les jours de la semaine, moi je dit que le maître à tous ça reste kamême Bobby Lapointe et ça fumeuse Madame Mado. …Comprend qui peut nspa…
C’est la blague suisse qui fait tout le charme de l’article ;)
Je viens de cliquer sur le “Blog-it express”.
J’ignorais que ce pût être aussi grave.
(Même un mardi).
Moi les blagues suisses, ce que j’en pense…heu c’est “tourte” (je crois)
Même s’il n’était pas suisse, Alain, peu lui en chalait…
Et quand il retournera à Cholet, peu lui en chaudra
Raph, pourrais-tu remettre le lien sur l’extraordinaire fil “Sirkis vsBaudelaire”, histoire qu’on comprenne à quel point tu es devenu une autorité dans la blogosphère ?
(oh ben un peu de patience, selon certaines sources il sera dans le prochain post)
Y’avait une blague comme ça : David Bowie a un fils et Lady Di aussi. Comment se prénomment-ils ?
Ken et Alain.
Parce que Bowie Ken et Alain Di.
Je trouve qu’on parle beaucoup des Di et très peu des Badie. Pourtant, c’est grâce à Laurence (et pas Chimène) que dès qu’on voit une bonne pièce de boulevard (ce qui est bien rare depuis la disparition de Michel Roux), on s’exclame : “c’est bon comme la Badie”