Polom pom pom

Les fêtes, c’est l’époque bénite des soupers de famille, l’époque où l’on revoit toute la famille et où l’on peut étudier l’influence de cet excellent Bourgogne 95, vous m’en direz des nouvelles, sur son comportement social, celui de la famille pas celui du pinard.

Pour un souper de famille réussi il faut:

– une tata raciste, qui sera placée pas trop loin du cousin qui vient d’épouser une brésilienne. Et qui ira de découvertes en découvertes tout au long de la soirée. Avec ce commentaire en apparté et en fin de soirée: “finalement, je la trouve quand même pas si mal”

– un oncle qui raconte des blagues cochonnes qui le font bien rire, pendant que sa femme lui dit “Mais voyons Edmond…” (sauf si il s’appelle autrement)

– une grand mère gâteuse qu’on écoute même plus ce que ses vieilles mains racontent mais qu’on attend qu’elle crève vu qu’c’est elle qu’a l’oseille

– une cousine fraîchement divorcée et qui a droit à la compassion familiale (“c’était un con”)

– un cousin qui frise la trentaine et qui a le droit a la compassion familiale (“alors toujours pas de petite amie? [en aparté] “à mon avis il doit être homo”)

– un cousin de 20 ans qui a le droit a toute la compassion familiale (“monté mais comme t’as grandi…t’es un beau jeune homme maintenant!”)

– une cousine de 16 ans qui tire la tête parce qu’elle est à la table des enfants

– un cousin de 7 ans mal éduqué qui court dans tous les sens dit des gros mots et casse des trucs

Bien remuer, bien arroser et servir chaud.

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