un endroit où parler de rien et de rien
Vous n'êtes pas identifié.
comme une orange
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avec la peau qui pèle.
L'espace-temps s'écaillait autour de lui. Il tombait des morceaux de siècles que des plaques entières de millénaires recouvraient. Tifrice sauta sur l'une d'entre elles pour se protéger d'un éclat de temps si fin qu'il aurait pu le piéger pour l'éternité dans un instant. Il eut l'impression qu'on l'emballait sur le comptoir d'une boucherie. C'était comme s'il roulait et roulait encore.
Quand la sensation de vertige se fut suffisamment estompée, Tifrice se releva. Le sol était dur. Dans quelle époque était-il tombé? Il releva la tête et
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retomba la chemise.
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Un type avec une cravate, une veste trop courte pour lui, et une frange épaisse qui tombait sur des lunettes à verres épais, l'accosta. Il lui tendit un tract signé du «GLEM », groupe de liaison des étudiants marxistes.
- Camarade, rejoins nous dans la lutte ! Dénonçons les méthodes fascistes de l’union des étudiants communistes ! Soutenons les travailleurs en lutte ! Un iguanodon buvait dans la fontaine St Michel.
- Heu… Je suis où là ? articula Tifrice en baissant la tête au passage d'un ptérodactyle en rase-mottes.
- Tu débarques ? C’est quoi ces lapins que tu trimballes et cette passoire sur la tête ?
- Bonjour, moi c’est Tifrice. Je crois que j’ai glissé dans un trou noir.
- Tu te fous de moi. Tu serais pas un flic ? T’as une gueule bizarre. CRS, SS, CRS, SS ! Quand la bourgeoisie a peur, ses flics tuent ! Deux morts le 11 juin à Sochaux ; Halte aux manipulations policières ! A bas le pouvoir gaul...
Il n'eut pas le loisir de terminer sa phrase, un
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deux trois, mickey, donald et moi.
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Quand il rouvrit les yeux il eut l'impression que ses yeux étaient collés à l'arrière de son crâne. En plus d'une bosse en forme de cornichon le coup de matraque de l'étudiant lui avait laissé un horrible bourdonnement intérieur. Il se souvint de l'iguanodon dans la fontaine. Quand l'iguanodon avait-il disparu? Et les paroles de l'étudiant : "A bas le pouvoir gaul...". Le pouvoir gaulois? L'histoire n'avait jamais été son fort mais il lui semblait néanmoins que l'iguanodon et les CRS n'avaient jamais combattu les uns contre les autres. Pouvu que je ne sois pas tombé dans un des ces sables mouvants temporels, pesta-t-il en tournant la tête. Il sursauta. Une jeune femme était assise à côté de lui sur le même divan et le regardait avec une bienveillance de mamie. Elle ressemblait à une grosse pelote de laine avec son pull bouffant et multicolore. Elle portait des lunettes aux montures carrées. Des lunettes... Il était donc à une époque où la correction génétique n'existait pas encore.
- Il faut excuser Lucien, lui dit-elle.
- Lucien?
- Celui qui t'a pris pour un CRS et qui t'a... disons écarté.
- Ecarté?
- Ecarté de son chemin vers le grand soir.
- Le grand soir?
- Mon pauvre perroquet, je crois que je vais te garder là un moment le temps que tu récupères un peu.
- Ce que je dois surtout récupérer, c'est un moyen de quitter ce putain d'endroit, dit Tifrice en se levant et en regardant avec un sentiment d'irréel l'antique pièce dans laquelle il se trouvait. Ce ne serait pas une télé ce machin, là ?
La jeune femme le regardait avec un air sévère et contrarié.
- Ah ouais, dit Tifrice, quand je te parlais de putain d'endroit je ne voulais pas parler de... euh... ce bel endroit, mais de ton époque en général. Bref bref bref, faut que j'y aille, crois-moi. Est-ce qu'il y a une bibliothèque dans ce coin?
Tifrice avait déjà un plan de sortie en tête: repérer dans n'importe quelle manchette de journal ou archive de cette époque les anomalies temporelles et aller se placer là où elles s'étaient produites. En espérant qu'une de ces anomalies se reproduise de nouveau et l'éjecte en douceur de ce passé sans doute minable. C'était le seul moyen. Il
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décida de reprendre le chemin
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inverse des aiguilles d’une montre, mais la jeune femme l’invectiva :
« - Quoi, qu’est-ce qu’elle a mon époque ? Tu n’es qu’un suppôt de la réaction ! Fifi, aux pieds !
- Oh merde, ça recommence, maugréa Tifrice. Vous avez une clé dans le dos ou ça marche tout seul ?
- L’ordre bourgeois vit ses dernières heures, alors profites-en, parce que… »
Un jeune raptor avec un collier à clous déboula dans la pièce et vint lécher les mains de sa maîtresse. Tifrice se tourna résolument vers la basse diplomatie.
« - Oh ben il est zouli le totor, comment qui s’appelle, mmuh ?
- Fifi !, espèce d’abruti, t’as pas entendu ?
- Ah ouais, mais si, ..., un ptit joint ça vous dirait ? La femme se ramollit comme un pouf sous un gros cul. Elle tournoya sur elle-même au ralenti et Totor, enfin Fifi, ne le lâchait pas des yeux.
- Et si on se mettait un peu de zique, j’ai la stéréo, proposa la femme.
- La quoi ?
- T’occupes et roule. »
Elle tira une large pochette plate de l’étagère et en fit glisser une galette noire qu’elle saisit prudemment dans le creux de sa main. Elle passa la manche de son pull sur la surface brillante. Tifrice voyait beaucoup de douceur dans ses gestes. Il se posa au bord du canapé pour s’approcher de la table du salon. Il avisa un paquet de camels sans filtres et sans aucune inscription de mise en garde. Il devait se trouver au 20ème siècle, avant l’ère du « Nouvel Ordre pour la Santé et la Prospérité ». Il émietta le tabac sur la photo noir et blanc d’un journal posé là . Le tabac recouvrit peu à peu les visages des ouvriers de Sochaux aux prises avec une horde de gardes mobiles montés sur des tyrannosaures. La fille commençait à se déhancher sur un rock basique. Tifrice remarqua alors la date du journal, 11 juin 1968, et sursauta :
« - Merde ! C’est pas croyable, les Ramones n’existaient pas encore en 68 ! »
CRA BOUM ZIP TCHACK POUET POUET ROUFLE TCHOP FREEZZZZ
Il fut immédiatement
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saisi par la puissance de la musique. Comme si les décibels saisissaient son cerveau par les oreilles et le secouait. Il plaint les pauvres types de cette époque qui n'avaient pas encore les infusions accoustiques inaudibles, cette belle invention qui permettait de profiter des bienfaits de la musique sans l'entendre. Celle-ci l'abrutissait. Il se leva. Le raptor gronda. Tifrice tenta de déplier ses genoux aussi lentement que s'il était un haricot en train de pousser. Le raptor lui fit comprendre d'un nouveau grognement que son régime n'était pas qu'à base de haricots.
- Il a quel âge le gentil Fifi? demanda-t-il en rasseyant avec le moins de brusquerie possible.
- Deux mois.
- Ouah, il est grand pour son âge.
- C'est vrai que quand ils sont vieux ils ont tendance à se tasser. Fifi se tient encore bien pour un vieux.
- Vieux? A deux mois? Mais combien de temps ça vit ces crapauds?
- Comme nous! Tu sors d'où toi?!
- Attends, ça doit être la musique mais je suis pas sûr de comprendre: s'il est vieux à deux mois et qu'il vit aussi longtemps que to... enfin, que nous, c'est combien l'espérance de vie ici?
- Tant qu'il y aura la lutte il y aura l'espoir!! hurla la fille en levant un point et en continuant à se trémousser.
Tifrice se pencha vers le journal et le tâta. Ce sandwich de nouvelles avait une épaisseur de matelas. Au moins. Une journée d'ici devait à tout le moins durer une année de son époque. Malgré l'année 1968 indiquée par le journal, la Terre devait avoir une durée de rotation équivalente à celle qu'elle avait il y a... plusieurs millions d'années? Plusieurs dizaines de millions d'années? Peu importait. Une seule chose était certaine, lui qui voulait retomber sur une anomalie temporelle pour se tirer d'ici allait être servi: il y en avait partout. Il n'y avait même que ça. Il était même probablement assis sur un canapé en zorkium à mémoire de forme fabriqué par un menuisier qui se rendait chez ses clients à dos d'âne et se faisait télépayer en sacs de farine génétiquement modifiée par des chimpanzés savants.
Il se dit qu'il avait le choix: soit attendre tranquillement ici que ce dédale temporel en furie lui offre une porte de sortie vers son époque, soit
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qu'il allait y rester comme une vieille crèpe. D'ailleurs, en parlant de crèpe, il fait faim, se dit-il nonobstant d'un ton nonchalant.
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,creux comme son estomac.
Cette sensation nouvelle lui arracha un cri d’angoisse, comme si l’insupportable animalité le tirait par les pieds pour le faire trébucher.
Il avait pourtant révisé son implant nutritif il y a deux mois, mais au vu des anomalies temporelles, ça déconnait même en interne.
"- Crouitchi vrrumm, crouitchi vrrumm, crouitchi vrrumm… Tifrice se leva d’un bond. Le canapé frémissait et crissait comme un paon en chaleur.
- K’est-ce c’est ksa ? s’étrangla Tifrice en se frottant les fesses d’une main et l’estomac de l’autre.
- C’est rien, assura la femme, je l’ai acheté en kit chez Nikéa mais je suis pas la reine du montage. Fifi, ta gueule !"
Le canapé entama une sorte de mambo et passa du vert pomme au rose fushia.
"- Ben ça c’est l’effet bonus. Pas mal, hein ? Fifi, ça le rend maboule ce truc !
- Gra-groumf ! fit Fifi en roulant ses billes de saurien allumé. Les Ramones faisaient trembler le parquet.
Tifrice se démenait maintenant comme la femme, il avançait et reculait la tête comme une grue asthmatique, roulait des épaules et bougeait le cul en rythme. Il avait envie de mordre dans un truc, ce qui le rapprochait de Fifi, d’une certaine façon.
Il aperçut son visage dans le miroir du salon. Des sillons s’étaient creusés sur son front et au coin de ses yeux. Il avait atteint la porte. Pas de temps à perdre. Il se précipita au dehors et
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s'arrêta, figé.
Un édifice aux courbures élancées dominait le skyline de la ville. Des nuages dissimulaient son sommet. Le bâtiment avait quelque chose d'à la fois distant et inaccessible. Ce genre de murs ne pouvait qu'abriter un centre de décision. C'était une constante trans-galactique: les sociétés construisaient des édifices d'autant plus hauts qu'ils se croyaient puissants. Si l'on exceptait les Vaughn bien sûr. Les Vaughn avaient élevé tous leurs édifices vers le bas, jusqu'à ce que deux de ces gratte-terre se cognent le toit au centre de leur planète. Les Vaughn avaient pris peur et étaient partis à la conquête d'un monde à une seule dimension. Mais dans l'ensemble, l'équation hauteur égale puissance était universellement vérifiée. Tifrice se dit que quelqu'un dans ce mystérieux et lointain édifice pourrait l'aider. Forcément.
Il fit un pas mais fut retenu à hauteur de bras. La poigne était à la fois ferme et douce.
- Permettez, vieillard, que je vous aide à traverser.
Tifrice tourna la tête et découvrit un robot qui semblait lui-même paniqué à l'idée de traverser cette avenue sur laquelle circulaient à la fois des charrettes et des engins aéroglisseurs.
- Ecoute conserve, trouve-toi une mémère cul-de-jatte à aider si tu t'emmerdes dans la vie.
- Vous risquez de mourir de vieillesse avant d'arriver chez vous. Je n'ai pas le droit de vous laisser seul.
Tifrice s'apprêta à se dégager de l'étreinte du robot quand il remarqua sa propre main. Elle était ridée, noueuse, et elle tremblotait. Il toucha son visage, paniqué. La peau était sèche et son doigt parcourait une partie d'osselets tellement ce visage était émacié et décharné. Encore un tourbillon temporel qui l'aspirait. Il fallait s'en dégager, vite. Peut-être que cela suffirait. Il
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décida de se laisser porter par le courant, car pisser contre le vent mouille les chausures et Tifrice ne le suportait pas. Il descendit
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de la montagne à cheval
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directement sur la chaussée au milieu de l’intense circulation. Une 404 le frôla.
« - Arrête, le vieux ! Tu n’y vois guère.
Le robot l’avait suivi au péril de ses vis et fut percuté par un vélib aérobionique alors que Tifrice mettait le pied (gauche) jusqu’au genou dans une bouse de mégalosaure.
« - Ah purée ! s’exclama Tifrice, moi qui ne voulait pas me pisser sur les tongs, c’est réussi !
Le robot, projeté à quelques mètres de là , gisait comme une décharge sauvage. Tifrice s’approcha de lui, courbant l’échine :
« - Pourquoi tu me sauves la vie ? Regarde dans quel état tu t’es mis !
- Grrou-hic… Celui qui se pisse dessus ne voit pas venir, grrou-hic…, la panthère.
- Klong ! Tifrice frappa le robot.
- Reprend tes esprits, tas de ferraille !
- Grrou-hic… L’esprit n’est pas dans la main, grrou-hic…, de celui qui frappe.
- Comment on va faire ? se désola Tifrice. Tu es à moitié déglingué, et moi je suis perclus d’arthrose, on est foutus !
- Grrou-hic… L’homme qui geint est comme, grrou-hic…, l’escargot qui pleure. Il se noit.
- Bon attends. Je vais t’arranger ça.
Il manoeuvra pour dégager la tête du robot coincée sous son genou, et avisa un badge « RSF ». Le robot devait être employé par un service de sécurité. Mais quelle était sa mission ? Pouvait-il en attendre une aide quelconque ?
- Merci. J’ai du me péter la valve à proverbes. Tu sais, je n’ai pas toujours été à la circulation. Je suis recyclé. Dans mon pays, au Sénégal, j’étais griot. Ici, je ne dois pas laisser les vieillards encombrer la rue.
Tifrice lui tendit le badge.
- Qui t’emploie ?
- La voirie. Mais ça, c’est parce que je suis militant Robot Sans Frontières. Tu ne dois pas mourir ici.
- Mais où ? Où est-ce que je dois mourir ?
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- Ben, Ã Venise !
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(Pendant ce temps-là , à Venise.)
Roberto prit sa gondole et se dirigea vers le petit pont de bois-la-la-la-la-la-la. Il mit la gondole à l'eau. Son téléphone cellophane sonna : "Allo ?" dit-il. "'À l'huile", répondit une voix féminine douce. "C'est qui ?", dit-il. "C'est moi", répondit la voix féminine, mais douce. "Mais c'est qui "moi" ?", dit-il. "Ben moi c'est moi, dugenou, qui veux-tu que ce soit ?", répondit la voix féministe et douste. "Vas-y", dit-il, "je ne reconnais pas ta voix, hein!", dit-il encore. "Ah bon ? Je ne suis pas à la boucherie Sanzot ?", répondit la voix de femme d'une grande douceur.
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Vexé, Roberto retraversa le pont et décida de lui donner son prénom, de le traverser pour l'embrasser, de faire un pont pour de bon.
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Tifrice attendit en vain une quelconque réponse du robot. La conserve restait muette et figée comme conserve. Il s'apprêta à le repousser avec le peu de forces qu'il lui restait mais retira prestement sa main du métal. La conserve chauffait. Le métal se gondolait comme à Venise où Roberto mourut subitement d'un terrible accident de rame de gondole fabriquée en bois de tabouret. Le métal se déformait. Le robot fut secoué de tics. Certaines de ses parties devenaient plus luisantes, plus flambantes, plus robustes. Les deux boules de pétanque à facettes qui lui servaient de système de vision se transformèrent en un récepteur étroit, lisse et réfléchissant. La nymphe ferrailleuse se muait en chrysalide opto-électronique de dernier cri. Cet endroit était maléfique. Le temps avait l'air de passer au mixeur chaque endroit selon une règle qui n'en comportait aucune. Tifirice se dit qu'à quelques centimètres près il aurait lui aussi eu droit à la douche de Jouvence. Mais il était trop épuisé pour pester. Il considéra son sauveur avec un pâle sourire épuisé.
- T'as bien changé Marcel, dit-il d'une voix faible mais heureuse.
- 1000 Peta Flops. Je suis le robot le plus intelligent créé à ce jour, le plus rapide, le plus cultivé.
- Mouais, dit Tifrice dans un rauque, t'es peut-être aussi le plus gros péteux de l'univers. Si t'es si intelligent que ça emmène-moi là -bas, dans la grande tour...
Le robot
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volatilisa la grande tour et dit à Tifrice « t'as l'air ben fourbu, p'tit gars. Prenons donc ce raccourci ! Au fait, qu'est-ce qui t'amène dans le coin ? »
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"C'est le tourbillon temporel." dit- il d'une voix assurée mais toutefois
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Eraillée. J’aurais jamais du fumer chez la femme, se dit-il ; la ganja sans ogm du vingtième siècle, je ne suis pas habitué. En plus d’être grabataire, je vais me choper un cancer !
« - Ah oui, fit le robot, ya pas mal de vent dans le coin.
- Je t’explique, chevrota Tifrice. J’ai dérapé sur une plaque, et je me retrouve dans un pli du temps. Il fit crisser la barbe grise de son menton d’un air pensif.
- …Où plutôt dans des plis simultanés, une espèce de drap froissé, si tu veux.
- Ben j’ai pas de fer à repasser, clignota le robot.
- Pas grave, une passoire suffira.
Tifrice décrocha la passoire de sa ceinture et la tendit devant lui des deux mains, tel St Théodule prêt à recevoir les nouilles divines*. Marcel darda ses boules de pétanque sur l’objet et des rayons multicolores balayèrent la passoire, comme dans une boîte de nuit.
« - Mille milliards de Peta flops ! s’exclama-t’il, avec ça on va
*cf. «Le martyre de St Théodule » dans « Comment monter au ciel en 3 minutes sans prendre l’ascenseur ». St Théodule était réputé pour ses pâtes. Or, un jour qu’il faisait une fournée de spaghettis pour ses deux cousines*, sa voisine vint lui demander de l’aider à monter une armoire qu’elle venait d’acheter ! Les pâtes collèrent et tout le monde fut colère. Les deux cousines,
*cf . « Les cousines de Théodule » dans
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pas aller bien loin : cette passoire est complètement bouchée ! T'aurais pas un vistamboire électrique qui traine, par hasard ?
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-Attends, je cherche...
Ahh
ahhh
ah non....
Par contre j'ai une chambre à air, si tu veux...
Non plus ?
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Il chercha pendant des jours et des nuits ce qui
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