le salaire du lapeur

Je n’aime pas trop raconter ma vie ici. Mais là, j’ai besoin d’évoquer cette terrible injustice dont j’ai été victime, alors que je n’étais qu’un enfant enjoué et innocent, ce drame qui a conditionné toute mon existence. Je profite que, pour le moment, ce blog est un peu sombre de fond d’écran pour évoquer la sombreur du fond d’écran de ma jeunesse insouciante.

Jamais je n’ai vu le dernier épisode des cités d’or, ni celui des mondes engloutis.

A chaque rediffusion, j’étais frappé de cécité fulgurante, enlevé par des extra-terrestres, enfermé dans un placard par des tueurs à gage de la mafia lieschtensteinoise, victime d’un complot d’empêcheurs de savoir la fin des séries télé ourdi par le fbi, victime du gang des réparateurs de télé ou alors en vacances, ou alors j’oubliais de regarder la télé pour me livrer à des activités licencieuses comme aller promener le chien ou me faire massacrer aux billes par mes petits camarades d’alors.

Des années durant, je me suis demandé si Esteban retrouvait les cités d’or, devenait riche et célèbre, participait au casting de la star academy et finissait par se taper Zia (j’étais jeune et dissipé, à l’époque).

Souvent, le soir, au fond de mon lit, je cherchais le sommeil en me demadant si les mondes engloutis finissaient par être dégloutis et si Bik et Bak révélaient dans le dernier épisode qu’ils étaient en fait la réincarnation de Stone and Charden.

Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’ici. Il fallait que j’en parle. Ca va mieux, maintenant. Même si j’ai aussi raté la fin de la petite maison dans la praire, de derrick et des chiffres et des lettres, mais c’est moins grave.

One Response to “le salaire du lapeur”

  1. EvilBianca,mouahaha says:

    Bik a fait fortune en vendant de petits bâtons pour écrire, là, stylos.
    Un mystère de résolu \o/

    …enfin j’crois…