suffit de demander

Nous sommes en l’an 39, par un doux matin ensoleillé du joli mois de mai. Noël, Mamert, Pancrace et Servais Golaz s’en vont pique-niquer dans la forêt au grand dam de leur père, qui leur dit: “Tant que l’essaim de classe n’est pas passé, il faut se méfier”.

Mais la jeunesse est insouciante et les quatre larrons s’en fichent comme de l’an 40. Sans tambour ni trompettes, ils prennent camembert, saucisson, chips et pinard et s’en vont baguenauder dans la riante forêt.

C’est à cet instant que survient le drame. Pancrace qui, malgré son prénom ridicule, porte une attelle (qui se met d’ailleurs souvent à sonner à l’impromptu (c’est le nom de sa sonnerie, l’impromptu)), se rend compte qu’il a oublié la glace au rutabaga qu’il avait amoureusement confectionnée de ses petites mains potelées. “Oh les gars, on n’a plus de glace”, dit-il.

Cette explication n’a rien à voir avec l’origine des saintes glaces, qui est toute autre. En fait, ça vient des championnats du monde de hockey sur glace car, au Moyen-Âge, la finale (Canada-URSS) avait lieu en mai. A l’époque, on employait les mêmes pucks au hockey qu’au curling, et les matches se jouaient sur trois jours, histoire d’augmenter les chances qu’un but soit marqué. Mais la technologie n’était pas encore ce qu’elle est et il arrivait souvent que la glace fonde au cours d’une rencontre. On se souvint alors du père Golaz, qui radotait une histoire de jours de froidure au cours du mois de mai à cause d’une vieille légende et on se mit à organiser la finale de hockey sur glace à ce moment là.
Depuis, on a inventé les pucks et l’expression est tombée en désuétude.

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One Response to “suffit de demander”

  1. Jilian says:

    j’ai essayé, mon portable m’a fait Fehler beim Spenden der SMS, or je ne parle pas allemand, mais je suppute avoir été recalé