Tant va la cruche à la ferme qu’à la fin elle trait des poules

Depuis quelques jours, la plupart des gens des moteurs de recherche sont à la poursuite de Mallaury Nataf. Au grand dam de ceux qui n’aiment pas l’apiculture, les autres recherches ont quasi disparu.

Pourquoi ce regain d’intérêt, alors que, ceux qui connaissent la ferme vous le diront, c’est pas du tout la période des regains?

Et bien, Mallaury Nataf (qui, selon certaines sources, s’appellerait d’ailleurs Mallory) est justement l’une des nouvelles fermières de la deuxième saison de l’émission nettement plus télé que réalité de tf1 au titre évocateur. Une émission apparemment très regardée par les gens qui aiment google.

Mais pourquoi googliser Mallaury Nataf alors qu’elle va cotoyer dans la ferme des pointures telles que Jordi, Patrick Swayze Dupond, Nathalie Pernaut, dont le principal titre de gloire est d’avoir épousé un improbable présentateur de JT, ou l’inoubliable princesse Erika, interprète du malheureusement inoubliable “Trop de blabla”?

Pourquoi ne pas s’intéresser à Plastic Bertrand, que la chaîne du coca tente de vendre comme ancien punk alors que “ça plane pour moi”, c’est pas vraiment dans le répertoire des Clash?

Pourquoi ne pas se passionner pour le cas d’Henri Leconte, ex-tennisman dont on ne comprend pas bien le soudain intérêt pour les travaux de la campagne version édulcorée pour bobos des villes alors qu’il est quand même consultant sur France 2 et qu’il connaît personnellement Lionel Chamoulaud et Nelson Monfort?

(en fait, il a décidé de fuir la réalité de ce monde lorsqu’il a vu ce que devenaient les anciennes gloires du tennis)

Pourquoi ne pas se mettre dans les petits papiers de Régine? Pourquoi ne pas chercher des renseignements sur Django Reinhard, le célèbre jazzman et se demander ce qu’il est venu faire en cette galère?

Et bien, si la carrière de Mallaury intéresse les foules, ce n’est pas pour la série le miel et les abeilles. Ce n’est pas pour son incroyable parcours musical. C’est à cause d’un bête oubli. Alors moi, je dis stop, messieurs les googlisateurs, arrêtons de fantasmer cinq minutes. C’est pas parce qu’elle a oublié une fois un vêtement qu’elle doit passer ses journées à poil sur internet. Que celui qui n’a jamais oublié de vêtements lui jette la première bière.

D’ailleurs, si l’on y réfléchit bien, son ex-chef, à Mallaury, dans sa valise, y a pas de culottes non plus.

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