Je ne vais pas te le cacher plus longtemps : on est dimanche soir. Et puisque tu n’aimes pas le hockey, tu es probablement en train de regarder les Experts, les Experts Las Vegas ou les Experts Vevey sur une des 114 chaînes de ta TNT.
Penchons-nous donc sur l’origine de l’expression : S’ennuyer comme un rat mort.
A première vue, le rat n’est pas un animal qui s’ennuie plus que, disons, le paon, l’outarde ou le coati. Il s’ennuie beaucoup plus que les fruits de mer (trois mois pour parcourir deux mètres, tu t’ennuies jamais)(ohlala l’an dernier on a été en vacances de l’autre côté du rocher, c’est beau ! mais par contre ils ne savent pas cuisiner… et le service… on est mieux chez nous ! tiens je t’ai ramené un souvenir de là-bas), mais beaucoup moins que l’homme, seul animal connu à s’ennuyer assez pour envisager sérieusement de regarder “On n’est pas couché” le samedi soir. Par contre, le rat mort, il ne s’ennuie pas plus qu’un autre, mais moins que l’homme, qui aime tellement s’ennuyer qu’il a inventé le paradis pour pouvoi continuer de faire des colliers de trombone dans l’au-delà.
Il faut donc chercher l’explication ailleurs.
Nous sommes à l’Antiquité, un mardi soir, en plein empire romain. Jechercheunjeudemotenus est un riche marchand, spécialisé dans l’import-export. Il dispose d’une flotte de bateaux ultra-modernes, fonctionnant à l’esclave sans plomb. Mais la crise est aux portes de l’Empire et pour ne pas se retrouver fort dépourvu, il cherche à diversifier son activité.
Il a alors une idée géniale : proposer à des gens de profiter de ses bateaux pour regarder la mer et les dauphins. Mais le ramage ne permet pas aux bateaux d’avancer très vite et les voyages durent des mois. L’idée peine à prendre, jusqu’au jour où il a une seconde idée géniale : le plumage des clients. Il augmente ses prix suffisamment pour que les gens se disent “Ohlala c’est super cher, ces croisières, ça doit être trop la classe” et affluent en masse sur son bateau.
Malgré la longueur monotone du voyage et le fait que les distractions sont rares à bord, sa petite entreprise ne connaît pas la crise.
Par contre, les esclaves qui font avancer le bateau à la force de leurs bras mordorés, eux, trouvent le boulot un peu monotone. D’où l’expression s’ennuyer comme un rameur, tombée en désuétude suite à l’interdiction de l’aviron.
Mmh, un rat mort bien musclé et bien bronzé qui regarde passer les palourdes, a y est je fantasme! La journée commence bien!
Il y avait les Experts Vevey hier ? M***, j’ai raté ça !
Sinon, lol mdr.
esclaves sans plomb, certes, mais avec fers
Ha non loupé, moi hier soir je regardais Sainfeld, mais c’est parce qu’il y a un gros gros gros décalage horaire par chez moi…
S’il avait mis des voiles à ses navires, il aurait été content que la bise fusse venue, au lieu de se retrouver dépourvu. Ça aurait avancé plus vite tout ça!
Avant, on disait qu’ils “s’ennuyaient comme des rameurs”, maintenant, on dirait plutôt qu’ils “s’emmerdaient”, non? Peut-être aurons nous un jour le plaisir de mieux comprendre avec toi cette récente expression…
d’où s’ennuyer comme un rameur donc… :-$ mdr
Là tout d’un coup tout deviens limpide!!! quand j’te dis que tout d’un coup avec tes explications tout est lumière… j’me trompe pas trop ;-) hihihihi
merci pour cette mise au clair sans laquelle je serai encore en train de me retourner les neurones (ça évite que je les cherches dans ma demi-blondeur :-P ) pour comprendre ce que signifie cette phrase!!! Ouf je vais pouvoir dormir ce soir!!!
C’était combien, l’indice de méthane des esclaves sans plomb, dans l’Empire Romain ?
Ben si tu t’ennuies lis ça :
http://www.nerolie.net/ratlala/lerat/brat.html#maturite
Et puis tu deviendras un expert.
Ah oui le jeu de mot… Heu… Rat làlà je ne trouve pas.
Je trouve totalement ennuyeux le fait que l’aviron ait été interdit… alors que je rame pour faire ce commentaire, ma foi fort gouleyant…
Moi, j’ai regardé « Les Experts Picardie ». Y sont vraiment très forts : rien qu’avec un grain de sucre, ils identifient génétiquement la betterave, le champs, son propriétaire et retrouvent ainsi la girafe qui a agressé des lapins pré-pubère !
C’est pas pour dire, mais on n’avance à rien, dans ce canoë.