je m’énerve tout seul, épisode bis

Vidéo-journaliste et cinéaste: à priori, y a pas trop trop de raisons de confondre.
Sauf que, comme les journalistes sont parfois des écrivains ratés qui aiment à enjoliver leurs phrases d’inutiles fioritures, bien des vidéo-journalistes rêvent qu’ils sont Spielberg.

Qu’est-ce que ça apporte à un reportage qu’on y rajoute des scènes préfabriquées?
A quoi ça sert, par exemple, de montrer une madame claquer furieusement la porte de son véhicule, alors qu’en y réfléchissant trois secondes, on se dit qu’il a bien fallu faire monter le caméraman à bord dudit véhicule?

A quoi ça sert, par exemple, de raconter que “les camarades de trucmuche ignoraient tout du terrible drame blablabla” alors que ladite trucmuche se ballade avec une équipe de télé à ses trousses, qu’il a donc bien fallu demander des autorisations et expliquer aux camarades ce que la télé fout là?

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