ah ouais mais non

Or donc, grâce à d’attentifs lecteurs, on sait désormais que battre son plein vient de son et non pas de son ni même de son.

Mais d’où vient cette sympathique expression?

Nous sommes le 12 juin 1228. Chiloberic Dupont, son épouse Gwennehilde et leur deux enfants sont en villégiature dans le Sud de la France. Pour passer le temps, ils décident de jouer au jass.

L’endroit est idyllique. On n’entend que le bruit des grillons, parfois interrompu par un “mais pourquoi tu tires atout, si je joue le neuf de pique ça veut quand même dire que c’est forcément moi qui ai le valet de carreau ou bien?”

La partie avance, les grillons continuent à remuer des élytres. Et ce qui devait arriver arrive: après autant d’élytres, ils sont en état d’ébriété avancé et commencent à chanter des chansons grivoises.

C’est à ce moment là que Chiloberic annonce un “deux cents les bour, chteuckre et cinq de der”* victorieux.

D’où l’expression “battre sa femme au jass au son des grillons qui chantent “ah c’qu’on est bien quand on est complètement plein, complètement bourré…”” qui, au fil des années, est devenue “battre son plein”.

Il faut donc écrire “les campagnes battent son plein” et non “les campagnes battent leur plein”. Autant pour moi.

*bon ok, mais la plupart des gens qui lisent vont y voir que du feu

Nota bene: Si tu es arrivé ici via google, ou même via autre chose, que tu t’es servi des informations ici distillées pour ton exposé de trigonométrie quantique ou pour frimer devant ta copine et que tu t’es pris un coup de rateau, ça t’apprendra à croire tout ce que tu lis dans l’internet.

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