Qui ne tente rien n’a rien (de camping)

Juin est un mois au regard si doux, chaud comme une sole meunière fraîchement sortie du four sur son lit de cresson et de pétunias frits, un mois ensoleillé comme le regard d’un gypaète allophone.
Le mois où l’été frappe à la porte, où l’on sent fébrilement approcher les vacances d’été, leurs bouchons, leurs coups de soleil, leurs moustiques et leurs touristes bavarois.
Où l’air est tout embaumé du chant des cigales, de la douce odeur de la crème solaire et du barbecue des voisins.
Un mois où on peut jouer de la trompette, si on veut.
Un mois où les festivals reprennent timidement mais fermement leurs droits.
Un mois de joie et d’allégresse.
Un mois où l’on se sent si alerte et funambule que l’on n’a point envie que des trouble-fête ne viennent troubler la fête.
C’est pourquoi, assureurs, imposteurs, envoyeurs de factures semestrielles, trimestrielles ou mestrielles, je vous prierais de bien vouloir arrêter vos conneries, maintenant.

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