Promis, après j’arrête avec la politique, mais tout de même, j’aimerais m’intéresser de plus près au futur ministre de la culture: Didier Barbelivien.
Contrairement à ce qu’essaie de nous faire croire son site perso, dans un évident but de désinformation, Didier Barbelivien a écrit des chansons pour tous les plus grands: On lui doit “Michèle” de Gérard Lenorman, (censurée par l’internet, pour dissimuler des informations importantes sur le fait que Michèle, probablement Alliot-Marie, aime le chocolat chaud), “Il tape sur des bambous” de Philippe Lavil (censurée sur le internet aussi, pour cacher les complicité au sein de radio Jamaïque, mais je l’ai retrouvée quand même), “Mademoiselle chante le blues” de Patricia Kaas (censurée également parce que mademoiselle boit du rouge, ça fait mauvais genre) , “Reviens“, merveilleuse chanson de Hervé Vilard consacrée à Maurice, son chien et le mémorable “On va s’aimer” de Gilbert Montagné (étonamment pas censurée malgré des propos irresponsables tels que on va s’aimer à se brûler la peau, et qui c’est qui va payer le trou de la sécu quand tout le monde aura le cancer de la peau, hein?).
Autant de chansons qui mériteraient qu’on s’y arrête, mais ça va faire long, j’ai du boulot, je dois terminer un collier en trombones et une partie de pokemon.
Mais Barbelivien a aussi composé pour lui-même.
Elsa
Ce n’est pas une chanson dédiée à Elsa, une chanteuse qui a fait un tube il y a longtemps et qui depuis est employée à vie par les Enfoirés, mais une chanson dédiée à une autre Elsa, qui porte le même prénom.
Elsa, les manèges de Berlin tournaient dans tes bras,
Elsa, la chanson des marins pleurait dans ta voix
Elsa a de gros bras musclés. La chanson des marins qui pleurent, c’est sans doute le port d’Amsterdam, dans ta voix, ça veut dire qu’elle a la même tonalité que Jacques Brel. Comme, de plus, il parle de Berlin, on suppose que Elsa est une nageuse est-allemande.
Elsa, le soleil du matin s’allumait sur toi
Elsa, le printemps qui revient ne me guérit pas.
C’est une situation que certains connaissent peut-être: Il faisait froid à Berlin, pour se réchauffer il a bu quelques bières, il faisait un peu sombre, il a un peu dragué Elsa. Le lendemain, le soleil l’a éclairée, il a repensé un peu à ce qui s’était passé au cours des dernières heures et il a mis des mois à s’en remettre. Heureusement, ça s’est passé à Berlin, les copains en sauront rien, il s’est dit. Sauf que par inadvertance, il en a fait une chanson.
{Refrain 1:}
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu moitié lilas, la la la, la la la
Un peu comme David Bowie, genre, elle avait un oeil de chaque couleur.
Beaux comme un air d’opéra, la la la, la la la
Moi aussi, j’ai un peu de mal avec l’opéra.
Je ne voyais plus que ça
Tu m’étonnes, des yeux vairons, ça doit être dur de pas les fixer comme ça bêtement.
{Refrain 2:}
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Sur ton visage en delta, la la la, la la la
Ton visage en delta, ça a l’air méchant, comme ça, mais il faut bien dire qu’il n’y a plus de crocodiles dans le Nil.
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas.
Le mec, il a tellement de remords après sa nuit avec une nageuse est-allemande qu’il en est devenu insomniaque. Quelle chochotte, quand même…
Elsa, les violons des tziganes se battaient pour toi
Elsa, le sourire des nomades subissait ta loi
Dans la fête où ils se sont rencontrés, y avait deux tziganes qui voulaient lui lire les lignes de la main en même temps, ils se sont battus à coup de violons, un truc de fou, y en a un qui est mort un archet coincé entre les omoplates. Par contre, les nomades, genre les forains de la fête, ils faisaient la gueule en voyant Elsa arriver tellement elle avait une drôle de tête en delta du Gange.
Elsa, les nuits de Schéhérazade se moquaient du froid
Oui, en même temps chez Schéhérazade, il fait pas très froid, mais bon, c’est de la licence poétique. Si il parle de Schéhérazade, c’est parce qu’il se dit qu’il aurait mieux fait de lui lire des contes toute la nuit plutôt que de se livrer à d’autres activités que la licence poétique m’interdit de citer, bien que licencieuses.
Elsa, dans mes longues promenades quand je pense à toi.
Le mec, ça l’obsède vraiment, cette histoire.
{Refrain 3:}
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu, moitié lilas, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas.
Tellement qu’il en fait des cauchemars et tout.
Elsa, les manèges de Berlin tournent dans le froid
Et pourtant, après avoir débité toutes ces horreurs et il revient à Berlin, dans l’espoir un peu fou de se retaper Elsa.
Elsa, la chanson des marins n’a plus rien de toi
C’est bizarre, il arrête pas de repenser à elle depuis qu’il a entendu une reprise du port d’Amsterdam par une quelconque staracadémicienne.
Elsa, le soleil ce matin ne brille pas pour moi
En plus, réflexion faite, c’est vrai que lui aussi il est plus joli dans l’obscurité que dans le soleil du matin.
Elsa, le printemps qui revient ne me guérit pas.
Et du coup, il regrette un peu Elsa, avec qui il s’était quand même bien marré l’hiver dernier, finalement, quand on y repense bien.
{au Refrain 3}
Mais quand même, elle a des yeux bizarres.
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