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Boire un petit coup c’est agréable, boire un petit coup c’est doux !
Tuesday, October 4th, 2005Do you speak comme moi ?
Friday, September 23rd, 2005Il était une fois des gens qui étaient suisses et qui s’appelaient Foutlecamp et comme, à chaque fois qu’on les appelait, ils partaient en courant ce qui leur faisait perdre tous leurs amis, ils décidèrent de combattre le mauvais sort qui pesait sur leur famille en appelant leur fils Reviens.
A 17 ans Reviens était un bien beau jeune homme mais il ne savait pas trop quoi faire de sa vie. Il collectionnait certes les pattes de poulets morts mais ce n’était pas avec cela qu’il allait subvenir aux besoins de son foyer, il s’en rendait bien compte.
Reproduction de patte de poulet mort extraite de la collection de Reviens.”Elle s’appelle reviens, comme moi, oui” a tenu à préciser le propriétaire.
– Je sais, je vais aller rendre visite à la loutre sagace !, se dit-il un beau jour (et d’ailleurs c’était un jeudi). Mon ami Maurice (1), depuis qu’il l’a rencontrée, est devenu beaucoup moins chiant, c’est sans doute un signe !
Guilleret en diable, Reviens partit à la recherche du jeune rongeur, qui, il n’en doutait pas, saurait lui apporter la réponse totale à son grave problème existenciel.
(Je ne suis pas sure que la loutre soit un rongeur. Je ne suis pas sûre qu’existenciel s’écrive comme cela. Et je ne suis plus du tout sûre de me souvenir du nom de l’auteur mais un jour un grand philosophe à dit “la seule chose dont je sois sûr c’est que je en suis sûr de rien”)(un peu de culture ça fait toujours du bien)(si si).
Loutre douée qu’on dérange dans son bain.
Loutre cultivée applaudissant à l’Opéra.
Loutre intello qui cherche ses clés.
– Bonjour à toi, Loutre Futée, s’eclama Reviens en se jetant face contre terre.
– Oui, voilà, oui. Et sinon, tu veux un café, monsieur ?, répondit la loutre.
– Non je voudrais juste trouver le Sens de la Vie, répondit le jeune homme sur un ton lyrique et ardent.
– Mais vraiment pas de café ?, s’étonna la loutre, un peu déçue. Il vient de Hongrie et c’est trop super, le café hongrois.
– C’est que voyez-vous, madame, je ne sais pas quoi faire de ma vie et…
– Tu ne saurais pas où est mon foehn ? hurla à pleins poumons une voix en provenance de la salle de bain, tandis que le fracas d’une armoire à pharmacie qu’on latte à grands coups de sabots retentissait dans la maisonnette.
– Sérieux j’en sais rien ! Et puis je suis en consultation avec une tache grandiloquente là, répondit la loutre son paquet de café hongrois toujours dans la patte.
– Quand même pas une tache qui s’appelle Gonzague ?! (2), s’étrangla la voix depuis la salle d’eau alors que le petite bruit caractéristique d’une porte de placard qu’on dégonde du bout du sabot se faisait entendre.
– Non, celle-ci s’appelle Reviens ! Au fait, Monsieur, je ne voudrais pas te fiche à la porte mais mon émission préférée commence dans une minute, là.
– Hun, tu regarde “Combien ça coûte” ! La tehon !, s’égosilla Reviens qui était très branché dans son vocabulaire mais un peu pas très poli quand même.
Alors que Jean-Pierre Cocu se tournait vers l’écran en montrant une culotte de zouave dont l’étiquette de prix était masquée la loutre demanda :
– Et toi, sais-tu ce que cela coûte, ô Suisse ?
Reviens eut alors comme qui dirait une illumination.
– Yeepee !, s’exclama-t-il. Et il partit en zigzagant de bonheur à travers la campagne romande.
– Qu’est-ce qu’il voulait, le tacheron ?, demanda le petite girafon en sortant de la salle de bain car oui, c’était bien lui, vous l’aviez reconnu.
– J’ai pas très bien compris. Oh tiens, c’est à peine cinquante-douze francs suisses une culotte de zouave. Et si on en achetait toute une vingtaine ?
– Hun ? Tu crois ? Bah, l’important c’est que j’ai rerouvé mon foehn. D’ailleurs mon natel se trouvait avec, étrange non ?
– Ce qui est étrange c’est que des Français te lisent encore, mais bon…
– Hu hu hu !, répondit le girafon.
– hi hi hi !, ajouta la loutre.
Et nous les laisserons dans ce bel état d’hilarité pour nous concentrer sur les exploit de Reviens qui, maintenant, sait tout à fait quel sens donner à sa vie.
Mais quel est ce sens, justement ?
Et à quelle heure part le train pour Salzbourg ?
Tu aura toutes les réponses à tes questions, jeune lecteur chéri, sans doute bientôt mais c’est pas sûr.
(1) Si toi aussi tu t’appelle Maurice, ça n’a rien de personnel.
(2) Par contre si tu t’appelle Gonzague tu devrais commencer à te faire du soucis.
Et on y trouve même des tractopelles (part two)
Friday, August 26th, 2005Désignant du menton une souris en culotte rouge elle murmure alors :
– ce gus ne m’a pas l’air net du tout. Je vais lui faire cracher le morceau en moins de temps qu’il ne t’en faut pour te poser tes bigoudis Herbal Essences.
Joignant le geste à la parole elle empoigne la souris et la secoue comme un prunier.
– Tu va parler, saloperie !, hurle-t-elle à plein poumons.
– Mais j’ai rien fait, braille le rongeur. Malgrès que je comprend pas ce que vous dites, je suis sûre que je n’y suis pour rien ! Et même que…
Mais la petite loutre ne la laisse pas terminer et, saisissant prestement son tractopelle, elle le balance à la djeule du mickey en hurlant “meurs, pourriture communiste !”, car elle aussi elle a vu “La cité de la peur” et même qu’elle a bien rigolu.
Comme le tractopelle fait un très gros bruit en explosant la souris personne n’entend le girafon marmonner que s’il ne met pas rapidement le sabot sur son démélant fétiche enrichi à l’Aloe Vera on va l’entendre se plaindre en haut lieu, voire même jusque chez Schwarzkopf et alors là, hein, ben fini de rire.
Alors qu’il relève la tête il aperçoit son amie portant triomphalement Anne Alphabète à bout de bras.
– La pauvre ! Ce monstre l’avait enfermée dans une bibliothèque pleine de dicos !
– Heureusement que vous êtes arrivés si vite, remercie la journaliste en pleurant. Deux minutes de plus et j’arrivais à épeler mon prénom sans faire de bourdes, c’est dire !
– Oh, la petite victime que nous avons là, murmure la loutre toute attendrie en lui gratouillant la tête.
Tandis que la journaliste repart en sautillant vers de nouvelles coquilles et autres contresens la loutre se tourne vers son ami. Elle s’aperçoit alors que le girafon s’est un peu calmé : un sourire béat sur les lèvres il s’enduit le dos d’une crème parfumée.
– J’ai retrouvé un échantillon de masque capilaire dans la boîte à gants du tractopelle ! Si tu savais comme je suis heureux…, ajoute-t-il en soupirant.
Sur le chemin du retour, il demande brusquement à son amie :
– Dis, j’ai pas tout suivi, là, comment t’as fait pour savoir que c’était le petit mickey qui avait tout manigancé ?
– T’as pas entendu la monstrueuse faute qu’il a proférée ?! Sérieux, j’ai vu rouge ! “Malgrès que”, il a dit. Ouh que je n’aime pas ça ! J’ai tout de suite compris qu’il était mouillé dans l’affaire jusqu’au cou, tu comprend ?
– Ah ben ouais, aprouve vigoureusement le girafon. Au fait, il faudrait qu’on achète du vinaigre. Pour mettre dans l’eau de mon bain, tuvoaskeujveudire ?
– Mais à quoi est-ce que ça sert ?, s’étonne la loutre.
– Pfff… C’est facile à comprendre : ça décalcifie l’eau, voyons.
– Mais à quoi est-ce que ça sert ?!, insiste son amie, étonnée comme un baba au rhum.
– M’enfin ?! Cela tombe sous le sens, voyons ! C’est parce que c’est BON POUR MON POIL !
– Ah. Ben voilà, oui. C’est ça, articule la petite loutre.
Et nos deux aventuriers de l’extrème repartent vers de nouvelles aventures en espérant très fort qu’ils trouveront quand même une pizzeria sur leur chemin : c’est qu’il commence à faire faim !
Fin
La Suisse, c’est plein de criminels (part one)
Wednesday, August 24th, 2005Ce matin en Suisse il fait très beau : l’herbe verdoit, la terre poudroit, le ciel bleuit et l’argent blanchit. On se croirait limite dans “Martine fait du camping”, mais quand même pas trop, alors ça va.
Si l’on s’approche tout doucement de cette maisonnette (non, pas celle-là, l’autre) on peut apercevoir une petite loutre toute à son activité favorite : son journal dans une patte, un stylo dans l’autre, elle savoure les articles de sa journaliste préférée, Anne Alphabète et, à chaque fois qu’elle tombe sur une coquille, s’empresse de la noter dans son bloc-notes.
Elle en est à douze bloc-notes en seulement trois mois d’abonnement et, sérieux, elle trouve ça fascinant.
Non loin d’elle son ami le girafon se lustre soigneusement le poil avec sa toute nouvelle brosse L’Oréal qu’il a payé une fortune. Il regrette un peu son ancien peigne mais comme ses amis ne faisaient rien qu’à lui dire que passer ses journées à peigner la girafe c’était vraiment trop nul il a préféré investir dans une brosse à bouts ronds.
La petite loutre a maintenant terminé son journal. Mais, en jetant un dernier coup d’oeil à la feuille où sont inscrits tous les mots écorchés par la journaliste elle pousse soudain un cri :
– couiiiiiiine !, qu’elle fait.
– Wololo et zyva !, beugle alors le girafon. Tu m’as fait sursauter et je m’ai tout décoiffé ! T’abuse, là !
Mais la loutre n’entend rien : le souffle court, elle ne peut détacher son regard du bloc-notes posé sur la table. En effet, les mots mal orthographiés mis bout à bout forment un appel au secours déchirant : “je suis retenue prisonnière par un prof de français exédé ! Sauvez- moi !” implore le message.
La minute d’après la loutre fait démarrer son tractopelle alors que son ami le girafon s’installe à ses côtés, grincheux, en marmonnant que c’est trop injuste, qu’avec tout ce charivari et ces rodomontades il va louper l’heure de son prochain shampoing aux céramides et qu’après il va être tout rèche et que tout le monde sera bien malheureux, tiens.
Arrivée à la ville la petite loutre ne ménage pas sa peine : elle interroge tous ceux qui lui tombent sous la patte. Mais visiblement ils ont carrément un alibi.
– Ah non, moi j’étais en train de détourner l’argent des contribuables pour me payer des vacances à l’Ile Maurice, répond benoîtement le premier suspect.
– Et moi je crachais sur un arbitre, explique patiement le deuxième.
– Je composais tranquillement une chanson à la con, sussure la troisième.
– Et avec tout ça je vais rater mon rendez-vous chez le coiffeur, sanglote le petit girafon.
Mais la loutre ne l’écoute pas : elle vient d’apercevoir un animal à l’air louche…
Alors que le suspens est à son comble je me dis que je ferais tout aussi bien de publier la suite des supers aventures de nos deux détectives amateurs vendredi, tiens.
Kikoololons tous ensemble
Sunday, August 21st, 2005Quand on tapote “flippy” dans google images on tombe quand même bien sur du portenawak puissance trente-douze.
Mais il y a encore pire.
Et je ne parle même pas de ça.
Flippy Porpoise le goinfreur de citron…
En voilà un super nom de warrior.