Archive for the ‘Première (porte à gauche)’ Category

mars attacks

Wednesday, June 29th, 2005

Le film du moment, c’est donc La guerre de le les mondes.

Des tas de martiens malpolis débarquent sur la terre et se mettent à tout casser. Le petit Nicolas se dit que s’il arrive à nettoyer les rues de ces voyous, il sera sûrement élu président en 2007. Il fait donc appel à son grand ami Tom pour l’aider.

Tom découvre bien vite que le coup de passer des disques, cette fois-ci, ça marche pas. Il élabore alors un plan machiavélique: il va tenter de convertir les martiens à la scientologie. C’est à ce moment là que Dawson arrive pour lui casser la gueule.

En exclusivité universelle du monde, quelques extraits (piochés sur Allociné, comme d’hab)

aha
Ok, je te paie une glace, mais seulement si tu finis ton livre de Ron Hubbard

tom
Ahaha approche seulement, sale martien, et je te fais le coup de la cigogne que j’ai appris dans Karaté Kid

Neo
– Alors en fait je suis l’Elu, tu vois, grâce à la scientologie, et toi tu es vêtue de rouge parce que Neo color.
– Ta gueule, tu te trompes de film là.

aaah
– Aaaah regardez mais regardez bordel, je joue quand même super bien le mec qui a peur
– Ghhhhh koff
– Tiens, toi tu joues pas mal la fille qui va mourir d’étouffage.
– gnhhh
– ahaha la classe on est bon pour les Oscars moi j’te l’dis
– Gh
– Non mais arrête tes conneries maintenant.
– Khhhhhhhhghhh
– Lol
– Arghhhhhhhhh

(comme d’hab, y a un © sur les photos, c’est marqué © United International Pictures (UIP))

TNT

Friday, June 10th, 2005

Après Lemmings, un nouveau jeu vient d’être adapté au cinéma: Sim City. Mais pour des raisons de protection de la personnalité et de déconnade, le film issu de ce mythique jeu s’appelle Sin City avec un n comme dans nénuphar. Ou Norvège.

Bruce Willis (Die Hard 1, Die Hard 2, Die Hard 3, Die Hard 4, Die Hard 5) est le maire d’une petite ville. Au début, il dispose d’une faible somme d’argent, mais quand il costruit des routes et des zones d’habitation, des gens viennent habiter et paient des impôts.
Quand les habitants refusent de payer, il envoie Mickey Rourke (9 semaines 1/2, 20h10 pétantes, C’est mon choix spéciale reliftage) leur péter la gueule.
Très vite, l’insécurité augmente et le maire hésite entre construire un nouveau poste de police, placarder des posters de Cécilia Sarkozy nue un peu partout dans les rues ou installer un patch pour avoir de l’argent illimité.

A noter qu’Elijah Wood (Retour vers le futur II, Flipper) joue un des habitants de la ville.

En exclusivité internationale mondiale, voici les premières photos de ce film:

ahaha

Routes

mioum

pas de castor rouge

un castor rouge qui se brosse les dents

Pour des critiques plus constructives de ce film, voir ici mais aussi ici

P.S. Les vraies photos viennent de chez mon fournisseur habituel Allociné, qui indique un © Pan Européenne Edition que je m’en vais donc également indiquer.

Je t’ai ramené les palmes

Wednesday, May 25th, 2005

C’est ce qu’il est convenu d’appeler, dans les milieux autorisés, un retour en douceur: pour justifier une semaine intensive de non-postage, rien ne vaut un billet tout moisi

Les Bronzés devraient donc revenir l’année prochaine. Souvenez-vous, les Bronzés, c’est un film avec Christian Clavier et Thierry Lhermitte, mais quand même drôle. Un film sorti en 1978, comme tant d’autres inoubliables chefs d’oeuvre du cinéma français et non-français.

Le pari est risqué. L’expérience récente a montré que faire des suites crédibles à des films cultes de la fin des années 70, cette époque maudite où même les princesses et les chevaliers avaient des coupes de cheveux grotesque, c’est difficile.

De plus, si les Bronzés 3 font un carton, les autres films comiques français, jaloux, pourraient bien décider de faire eux aussi des come-backs. Ce qui pourrait donner A nous les petites anglaises, trop des copains; Les sous-doués, toujours des potes ou encore La septième compagnie, même pas morts.

Quand j’étais petit

Tuesday, May 3rd, 2005

Dans la vie, il y a trois sortes de films.

Ceux qui ne feront jamais l’objet d’une adaptation jeuvidéotistique, par exemple “la marche de l’empereur”, un jeu vidéo avec un pingouin ça ne marchera jamais et en plus c’est des manchots.

Ceux qui sont adaptés de jeux vidéos, comme Mario Bros ou Lara croft. Le prochain à l’affiche est Lemming, un film un peu conceptuel dans lequel Charlotte Gainsbourg devient folle après avoir entendu sa propre mère chanter “tu t’appelles Mickey je t’emmerde”. Elle se teint les cheveux en vert et avance tout droit devant elle, et faut lui faire construire des ponts et piocher pour éviter les obstacles.

Maurice a un peu la trouille: quelqu’un a malicieusement glissé la cervelle d’un joueur de lemmings coincé au niveau 42 dans son assiette

(image piquée sur allociné)

Et enfin, ceux où on a d’abord écrit les scènes qui seront adaptées pour le jeu vidéo dérivé avant d’écrire le reste du scénario. Prochainement à l’affiche, Star Wars épisode III – La Revanche des Sikh devrait selon toute vraisemblance s’inscrire dans cette catégorie, tout comme avant lui Star Wars épisode I – La Menace fantôme et Star Wars épisode II – L’attaque des clowns.

Pour rappeler un peu l’histoire:
Dans l’épisode I, la république est menacée par des méchants qui veulent tuer la reine des amygdales, parce qu’elle refuse de se laisser opérer de l’appendicite. Des guerriers jedi décident alors de la protéger, comme ça, pour passer le temps. Ils se réfugient sur la planète Tatooine, où vit le jeune Hakan YakinAnakin Skywalker. Comme il aime la soupe, il a plein de force en lui, alors les guerriers du jeudi l’emmènent voir yoda.
Ensuite, des gens font des courses de jetski puis se battent au sabre laser contre des guerriers sikh, mais sans turban.
Dans l’épisode II, celui avec le scénario le plus travaillé depuis un épisode de Sauvé par le gong où Zack demandait à Lisa de lui prêter son crayon, mais elle refusait parce qu’elle l’avait déjà donné à Slater, on retrouve Anaïs NinAnakin en pleine crise d’adolescence. Pendant ce temps, des gens veulent tuer la reine des amygdales, qui décidément a un problème avec les gens qui tuent des gens.
En recherchant les tueurs, Obispo Kenobi découvre que des gens sont en train de fabriquer une armée de clowns pendant que la reine des amygdales montre les siennes à Quine à soixante-deux dans la salleAnakin, qui est en pleine poussée hormonale, mais quand même, c’est bientôt un jedi, il passe son examen bientôt, il a déjà la théorie mais pas la pratique, paraît qu’ils mettent des questions dures, c’est trop dég, quoi. Ensuite, le scénariste décide de fabriquer une scène où tous les jedi sortent leurs sabres lasers, histoire de pouvoir faire des bandes-annonces bigarrées.
Ensuite, dans l’épisode III, qu’on attend avec impatience, les gentils se battent contre les clowns et Anakin devient méchant et met un masque de zorro.
Dans les épisodes IV, V et VI, son fils Luke lui bute sa gueule en compagnie d’Indiana Jones et de Big Foot, mais c’est une autre histoire.

Libérez les nains du jardin

Monday, April 25th, 2005

Le film dont on parle trop, en ce moment, c’est Brice de Nice*.

En gros, on y voit évoluer un surfeur fan de Nolwenn Leroy. A la fin, il épouse Gad Elmaleh et ils font une minisérie sur France 2. Ca a du succès, alors tout le monde fait des miniséries, dont certaines sont drôles, mais pas caméra café.

Comme je n’ai pas vu le film, qu’il n’a apparemment pas de scénario et que ça fait des années quela promo a débuté, je vais vous résumer Point Break**, un film sans lequel l’histoire du navet ne serait pas tout à fait la même.

A noter qu’en français, Point Break s’appelle “Extrême limite”, un titre non seulement très con mais aussi très répandu dans le monde du navet. A vrai dire, ce titre est tellement propice au navet qu’on l’a même choisi pour une série française.

En fait c’est l’histoire d’un type, il sait que les surfeurs ils sont méchants et mangent des bébés, parce que dans les films américains on sait qui est le méchant au début, c’est plus facile. Alors il se déguise en surfeur et dit aux autres surfeurs: “Halte là, les copinots, prenez-moi dans votre bande pour que je puisse discrètement trouver des preuves contre vous, aha”.
Comme c’est un film américain, il tombe aussi amoureux de la copine du chef de la bande des méchants qui est belle comme une chanson de Georges Milton, et y a un moment y a une scène trop rigolote, un méchant dit “ohla je vais te casser la gueule ou bien?” et le héros dit “aha même pas peur” et la copine dit “Arrête, Anatole”, mais en même temps ça se passe peut-être pas comme ça, je l’ai vu y a longtemps.

Ensuite, il se passe plein de belles aventures. Tout au long du film, le supsense est insoutenable, par exemple je me souviens quand je l’avais vu je m’étais demandé “ahlala, y a-t-il encore des bières au frigo”.

Cependant, il ne faut pas être trop dur avec Point Break. Bien sûr, c’est un navet, mais quand on pense qu’il contient Kinou Reeves ET Patrick Swayze, en fait, c’est un excellent film. Tellement bon que son scénario a quand même servi deux fois, comme celui de Psychose. Mais je préfère arrêter la comparaison ici, parce que personne ne prend de douche dans Point Break ou alors je m’en souviens plus.

*note importante: malgré la pratique d’un sport de glisse par le héros, son domiciliage sur la côte sud de la France et la particule dans son nom, ce film ne s’inspire absolument pas de la vie d’Albert de Monaco.

Alluciné

Saturday, March 5th, 2005

Toute l’équipe de “Chérie, j’ai rétréci le duplex” était réunie hier à l’occasion de la sortie du film, qui part favori aux Oscars, aux Césars, aux Gérards, Gaspard et Balthazar.

En exclusivité, le résumé

la danse du pingouin

Wednesday, February 16th, 2005

Parmi les dernières sorties cinématographies dont des gens parlent des fois, la marche de l’empereur. Qui n’est ni le vingt-troisième épisode de Star Wars, ni la suite des Bronzés, mais un film sur les pingouins manchots.

Le résumé de l’histoire du film: des manchots marchent. Alors bon, comme ça, on pourrait se dire que ça risque d’être aussi passionnant qu’un épisode de 30 millions d’amis.

Ce serait un film américain, on se dirait, à un moment un méchant pingouin russo-arabo-colombien va enlever le gentil Krouik, le fil du héros, parce qu’il veut le monopole du pondage, mais à la fin le héros sauve son fils et le monde devant un drapeau américain. Ce serait un film français, on se dirait que la femelle du héros va l’abandonner avec son oeuf et qu’elle va partir refaire sa vie dans un cirque aux Etats-Unis, et que le héros va sympathiser avec un vieux manchot boulanger et qu’à la fin, la madame va quand même revenir.
Mais là, c’est un film pôle-sudien. Dans les films pôle-sudiens, y a des manchots qui marchent. Au début, on se dit que c’est comme ça, pour déconner, mais très vite on se rend compte que c’est en fait pour échapper à la musique d’Emilie Simon.

Plus que pour son scénario, c’est pour sa distribution que ce film est intéressant. En effet, ce film est un documentaire interprété par des animaux qui jouent leur propre rôle, comme Le peuple de l’herbe, le peuple migrateur, Deep Blue et les oiseaux se cachent pour mourir. Des films sur les gnous et les ornythorynques devraient suivre.

Ce genre de film est avantageux pour les producteurs: les acteurs coûtent moins cher, ils se contentent de deux-trois harengs marinés alors que Leonardo diCaprio exige au moins du saumon fumé. Bien sûr, jusqu’à maintenant, aucun pingouin n’a jamais gagné de César du meilleur second rôle féminin, mais les producteurs du film ont bon espoir, si l’American Idiot de Green Day est élu meilleur album rock de l’année, y a pas de raison.

Mais il y a aussi un avantage pour les non-producteurs: en effet, on voit très peu de manchots faire leur promo chez Stéphane Bern (à l’époque de Microcosmos, une coccinelle avait failli passer chez Drucker, mais en fait non) alors que pour le moindre navet pseudo-comique, on est obligé de se supporter Michael Youn à toutes les sauces.

Braaaa
Suspense insoutenable: Grunt, le manchot un peu sourd, réussira-t-il à acheter un billet pour le concert d’U2?

gli
Robert tente de séduire le jury de “à la recherche de la nouvelle star”, mais celui-ci reste imperturbable.


Marcel fait un peu la gueule, parce que tout le monde se moque de sa démarche

(photos via Allocine, (c) Bonne Pioche)

Le chocolat, olé

Saturday, November 13th, 2004

Des fois, y a des films ils marchent bien, parce que y a des scènes avec des gens qui vendent des vibromasseurs et des scènes avec des photomatons et c’est bien connu, les gens ils aiment les photomatons, de nos jours.

Alors après, quand les faiseurs de films ils refont des films, à la télé on dit: c’est le nouveau machin avec truc dedans. Et après les gens, ils vont le voir parce qu’ils se disent ahlala je vais aller le voir même si l’histoire c’est pas tout à fait la même, parce que bon si c’était tout à fait la même, ça serait un peu pas très passionnant, à force.

Par exemple, je vais prendre un exemple au hasard, comme ça: “un long dimanche de fiançailles”, le nouveau film monté par Hervé Schneid avec Michel Robin. Alors les gens qui ont adoré les derniers films montés par Hervé Schneid avec Michel Robin dedans, comme par exemple “le fabuleux destin d’amélie mauresmo”, ils vont le voir. Alors qu’en fait, y a peu de points communs entre les deux films.

Parce que autant dans le fabuleux destin, le titre était comprenable, c’était l’histoire d’une fille qui avait un destin fabuleux et qui s’appelait Amélie, c’était fabuleux, autant là, c’est plus flou.

En gros, “un long dimanche de fiançailles”, c’est l’histoire d’amélie poulain qui a mal aux jambes pendant que son amoureux part faire la guerre de 14-18, parce que ça se passe en 14-18. Mais pas un dimanche. Ou alors c’est pas précisé. Et pas grand monde se fiance. Parce que les gens, ils ont pas le sens des priorités, ils préfèrent faire la guerre que se fiancer. C’est pas très malin un gens. Et après ils sont morts, du coup ils peuvent plus se fiancer. Bref, l’histoire s’appelle “Un long dimanche de fiançailles”, parce que “Amélie Métisse d’Ibiza vit toujours dévétue”, c’était déjà pris et ça aurait rien eu à voir avec l’histoire, qui n’a rien à voir avec “le fabuleux destin d’Amélie Popotam-Danslacageduzebrehistoirekonrigolunpeu”, même si c’est aussi monté par Hervé Schneid et joué par Michel Robin, qui n’est d’ailleurs pas le fils de Michel Simon.

le karaoké fait tourner les moules (c)

Tuesday, November 2nd, 2004

Le film Alien Vs. Predators fera date dans l’histoire du waterpolo. En effet, il lance un concept nouveau: celui du vs. au milieu du titre.

Une recette qui fera certainement fureur et ouais, je sais que des tas de gens l’ont déjà fait mais je suis trop un rebelle de la société alors je le fais aussi. Des tas de films sont donc en préparation:

Le gendarme vs. le seigneur des anneaux

Cruchot et ses joyeux compères parviendront-ils à jeter l’anneau unique dans la montagne du destin?

Spiderman vs. La boum

Lors de sa première boum, une jeune fille tombe épérdument amoureuse de l’homme araignée. Malheureusement, sa mère écrase le jeune homme avec une tapette.

Scream vs. Staracademy

Dans un château, seize joyeux lurons se réunissent pour chanter des chansons de La compagnie créole. Mais un dangereux maniaque les filme en permanence et en élimine un par semaine.

Police Academy vs. Batman

La police arrête un dangereux pervers qui se déguise en chauve-souris pour pouvoir s’introduire dans les vestiaires des filles. Au lieu de le mettre sous les verrous, elle lui fait prendre des cours de police avec une bande de joyeux lurons.

Les bronzés vs. Rambo

Un rescapé de plein de guerres va se reposer dans un camp de vacances. Il fait la connaissance de Josiane, qui lui apprend le macramé.

et si je faisais quand même un vrai post?

Saturday, September 11th, 2004

Ce soir, sur la TSR, y a un film pas très connu que je m’en vais vous résumer. Comme ça, comme il dure plus de trois heures et ben si il repasse une fois à la télé, vous comprendrez ce qui se passe, même si vous en loupez cinq minutes. Parce que c’est un film un peu compliqué.

Ca se passe y a plusieurs années, dans une époque reculée, personne n’a de téléphone portable, ni de pc. Mais y a déjà Céline Dion.

Par contre, y a déjà des bateaux, qui sont beaux mais paquebots (désolé). C’est un film engagé, alors sur le bateau y a des riches et des pauvres et les pauvres ont des moins belles cabines que les autres. C’est le premier mesage du film: “dans le passé, les pauvres avaient moins de sous que les riches, c’est pas très gentil”

Les riches font des bals, les pauvres boivent de l’alcool et battent leur douze enfants. Y a une riche qui a un amoureux qui est pas très poli avec elle, mais personne ne se demande pourquoi elle est amoureuse de ce con. Un type qui a l’air d’avoir quatorze ans se dit “je me la ferais bien”. Sauf que c’est un film américain, alors il dit “je suis très amoureux de elle”, mais dans la vraie vie on tombe pas amoureux des gens avant de au moins savoir si ils aiment Kyo, l’hypocrisie et les pâtes au saumon, enfin je crois.

Alors il lui dit des trucs et après ils vont jouer à faire de la buée sur les vitres d’une voiture. C’est le deuxième message de ce film: quand on est pauvre, on peut quand même se taper des riches, si on est beau gosse. (Enfin, il faut partir du principe que Leonardo di Carpaccio, le type qui joue le héros, est beau gosse. Parfois, au cinéma, il faut quand même accepter de faire des efforts d’imagination, hein. Et aimer la jeunesse) C’est donc un film très engagé, à la limite de l’anarcho-communisme.

Après ça, le bateau fonce contre un iceberg. Le capitaine dit aha les icebergs ça ex….oops et hop, le bateau cool. C’est le troisième message de ce film: les icebergs, c’est pas de la gnognotte.

Après l’eau monte, tout le monde court dans tous les sens en hurlant, les gens montent dans les canots de sauvetage mais pas les pauvres (aujourd’hui ça se passerait pas comme ça), le bateau continue de couler. Il coule et il coule et il coule. Pendant des heures. D’où l’expression: vraiment trop coule, ce film.

Et la madame riche refuse d’aller dans des canots si le jeune pauvre vient pas avec. C’est le quatrième message du film: Leonardo il est super doué en buée dans les voitures.

C’est un film tiré de faits réels. Alors c’est super réaliste: pendant les scènes de panique, personne essaie de sauver sa peau, à part le super méchant, tout le monde s’entraide et joue du violon.

Après le bateau finit de couler et tout le monde se retrouve dans l’eau, pour une sorte de bain de minuit. Sauf qu’il fait un peu froid, sinon les icebergs auraient fondu.

Après Leonardo meurt et tout le monde pleure dans le cinéma. Moi, par exemple, je me souviens, j’ai pleuré parce que le film était encore pas terminé et que je commençais à avoir des fourmis dans les jambes et que y avait pas un seul pangolin à l’horizon. J’étais encore émotif, à l’époque. C’est le cinquième message de ce film: quand on va au cinéma voir un film qui dure trois heures, faut penser à être non-fumeur et à pisser avant la séance.

Après, il se passe plus rien d’intéressant, mais ça dure encore longtemps, le réalisateur de ce film est un sadique.