Archive for the ‘Première (porte à gauche)’ Category

Nous partîmes 300

Wednesday, March 21st, 2007

La sortie cinéma de la semaine, c’est 300, qui n’est pas du tout la suite de Troie, sinon ça s’appellerait Katre, ni des 101 dalmatiens, sinon ça s’appellerait 306.

300 raconte en fait la bataille des Thermopiles. Nous ne sommes pas en 300 mais, je vous le donne en mille, en -480. Sous le commandement du grand roi Black&Decker, l’armée perse s’apprête à envahir la Grèce pour détruire à jamais tout le stock de CD de Nana Mouskouri et Demis Roussos. Les Perses disposent de la thermopile, une arme redoutable mais qui provoque le réchauffement de la planète. Les Spartiates, tellement écolos qu’ils se baignent nus dans les glaçons et marchent en sandales toute l’année, décident de se battre pour sauver le monde de ce fléau. Malheureusement, ils partent à 300, se retrouvent crédités de plus ou moins 1% d’intentions de vote, perdent lamentablement les élections et ne peuvent empêcher les Perses de faire de grands trous dans la couche d’ozone.


Un champ de blé. C’est joli, parce que c’est la nature.


Les Spartiates constatent avec amertume les dégâts de la déforestation


Ils décident alors d’organiser un congrès


Ils décident également de mettre leurs capes rouges, mais ça n’a aucun sens précis, c’est juste parce qu’ils cherchent n’importe quel prétexte pour mettre leur capes rouges


Elle, on sait pas trop qui c’est


Le dérèglement climatique…


…c’est un peu énervant.


La pollution ambiante a des effets étranges sur les bovidés…


… et même les éléphantidés.


Quant à Kiki, le yorkshire nain du chef des Spartiates, d’ordinaire si guilleret, il se met tout à coup à avoir un comportement pour le moins agressif.


Très vite, l’air devient irrespirable, et les gens ont du mal à le respirer…


…et subissent des effets secondaires peu agréables…


…vraiment peu agréables.


On le sait peu, mais le triple périlleux vrillé double full full a été inventé pendant la bataille des Thermopiles


Après la bataille, le champ de blé est salement amoché. Heureusement, c’est toujours la nature, alors c’est toujours joli.


Après une bonne guerre contre les méchants, rien de tel qu’un peu de danse pour se détendre


Elle non plus, on sait pas trop qui c’est

Marius

Tuesday, February 27th, 2007

Bon, inutile de se voiler la face, malgré une deuxième place au festival de Gromanche obtenue de haute (2 mètres 50) lutte, personne n’est venu me proposer de juteux contrat d’édition, ni même de tester des produits pour le bain au clou de girofle.

Je suis dépité.

J’ai donc décidé d’arrêter les concours de blogs et de me lancer dans les choses sérieuses: les César.

Pour remporter un César, le plus important, c’est le titre. Avec un titre à la con, tu mets toutes les chances de ton côté. “Je vais bien ne t’en fais pas“, “Ne le dis à personne” ont été primés cette année. C’est donc la porte ouverte à “Les clés sont sur la commode”, “Pense à ramener du beurre”, “N’oublie pas ton anorak”, “Est-ce que tu as le numéro de Gérard?”, “Je t’ai fait une tourte”.

Puis il faut des reconversions. Cette année, un ancien acteur devient meilleur réalisateur, un ancien champion de kamoulox meilleur acteur. Qui sait où cela s’arrêtera-t-il? Peut-être un ancien mécanicien sur locomotives remportera-t-il l’an prochain le César de la meilleure musique de film?
Là où ça se complique, c’est au niveau des entrées en salle. Il faut éviter que le film marche trop bien, sinon ça devient un film commercial et donc un mauvais film, mais il faut pas qu’il marche trop mal non plus, sinon ça devient un mauvais film tout court et ça passe sur RTL9 juste après “La revanche du fils de Beowulf”.

Et puis, il faut un scénario original avec une histoire d’amour sensible et cruelle et de l’émotion pure et melliflue. Bon. Par exemple, je t’explique: “Dans le château des Chatterley, Constance coule des jours monotones, enfermée dans son mariage et son sens du devoir. Au printemps, au coeur de la forêt de Wragby, elle fait la connaissance de Parkin, le garde-chasse du domaine. Ils baisent comme des castors”, ça passe le samedi soir sur RTL9 juste après “Le neveu de Beowulf passe le bac”, avec des acteurs qui ont encore moins de présence scénique que Christophe Lambert et une musique encore plus énervante que si c’était du Eric Serra. Et des longs moments sans dialogues, mais vu le niveau des dialogues c’est pas grave. Alors que “Dans le château des Chatterley, Constance coule des jours monotones, enfermée dans son mariage et son sens du devoir. Au printemps, au coeur de la forêt de Wragby, elle fait la connaissance de Parkin, le garde-chasse du domaine. Le film est leur histoire. Le récit d’une rencontre, d’un difficile apprivoisement, d’un lent éveil à la sensualité pour elle, d’un long retour à la vie pour lui. Ou comment l’amour ne fait qu’un avec l’expérience de la transformation.”, c’est un César. Tu comprends bien la différence?

Donc, après m’être essayé sans succès au cinéma d’auteur (2 mètres 50), j’ai décidé de me lancer dans la comédie sentimentale d’action. Ca raconte l’histoire d’un homme à qui tout semble réussir, mais que la célébrité a rendu fragile. Il souffre, écartelé entre l’image polissée de l’homme public que renvoient de lui les médias, dans laquelle il ne se retrouve pas complètement, quand bien même il a contribué à la forger, et celle d’un homme, jeune père, en pleine crise de la quarante-douzaine, qui tente de se réaliser dans sa vie quotidienne de tous les jours. Puis, soudain, c’est le clash. Les passagers de l’avion (il est dans un avion)(c’est une comédie sentimentale d’action aérienne) parviendront-ils à le maîtriser avant qu’il ne les dévore tous?

Ca s’appellerait “Un Jean-Luc dans l’avion”


Sous des dehors taquins et innocents se cache en réalité un dangereux prédateur

Tant que les heures passent

Wednesday, February 14th, 2007

La sortie ciné de la semaine, c’est évidemment le premier film de Vikash Dhorasoo, Taxi 4.

Taxi 4, c’est la suite de Taxi 3, Taxi 2 et Taxi, un film de Martin Scorcese avec Robert de Niro. C’est un drame social qui met en lumière cette dérive malsaine de notre société obsédée par la réussite, ce monde moderne où l’on n’a plus le temps de prendre son temps. Le réalisateur montre cette course effrénée vers la réussite à travers deux personnages que tout semble opposer: un chauffeur de taxi, frimeur, obsédé par la vitesse, qui cache pourtant au fond de lui la grande sensibilité de ceux qui trop tôt ont été confrontés à la cruauté de la vie et un jeune policier mal dans sa peau qui rêve de gloire et de femmes à poil.

Oeuvre majeure du cinéma moderne, Taxi n’est pas connu que pour la profondeur de son scénario, l’originalité de son propos. Les réalisateurs de cette poignante saga ont décidé de s’engager socialement en réinsérant dans la société des jeunes marginaux. Ainsi, dans ce quatrième volet, deux footballeurs sont à l’affiche: Samir Nasri et Djibril Cissé. Pour ceux d’entre vous qui seraient peu versés dans les choses du football, Samir Nasri est un tout jeune prodige, dont on dit souvent, avec toute la bonhommie qui caractérise les gens de Marseille, vé le pitchoun, il est tout pitchoun, peuchère. Djibril Cissé, lui, est un attaquant redouté des défenses adverses. Malheureusement, il a tellement d’activités annexes (musique, cinéma, opérations du tibia, et en plus il a plus de 3900 amis) que ses coéquipiers doivent fixer un rendez-vous une semaine à l’avance pour le démarquer en profondeur.

Vous l’aurez compris, l’action de Taxi 4 se passe à Marseille et, donc, parle de foot. (C’est bien connu, les Marseillais ne parlent que de foot)(et un peu de poisson, aussi)(heureusement, il fait beau). Le scénario a été écrit par Luc Besson, qui a dit l’autre jour dans ma télé avoir beaucoup ri en l’écrivant (les mauvaises langues prétendent qu’il a ri en pensant qu’il était en train de réécrire la même chose pour la quatrième fois et que ça allait marcher quand même, mais les mauvaises langues ne sont pas très sympa)

A noter que dans Taxi 4, on ne voit pas Marion Cotillard à poil, ni même habillée, puisqu’elle a préféré jouer dans la Môme, adaptation pour le grand écran de la célèbre série le Piaf.


Des fans très remontés contre Frédéric Diefenthal: ils viennent de voir un de ses films en entier


Aujourd’hui, l’OM affronte le PSG


La violence sur les terrains prend des proportions toujours plus inquiétantes


Les Marseillais optent finalement pour un 4-4-2 classique


Dans ce match tactique, il est très difficile d’échapper au marquage adverse


C’est le drame: Un défenseur coupe le hors-jeu, permettant à Paris d’ouvrir la marque


Scène de liesse après l’égalisation méritée


Le ton monte entre Marco Materazzi et Zinedine Zidane.


Les Marseillais estiment que l’arbitre aurait dû sortir son carton jaune


Finalement, le foot, c’est surfait. Les truites, c’est mieux.

Le dernier fruit de la passion selon Frankie Vincent

Wednesday, January 10th, 2007

La sortie de la semaine sur les écrans des salles obscures (ça, c’est un mot savant pour dire cinéma quand on est un littéraire), c’est Apocalypto, un film de Mel Gibson, un grand réalisateur de films comiques.

L’histoire, c’est celle d’un ancien flic un peu voyou dans sa tête qui fuit son pays pour échapper à un terrible gang qui envisage de conquérir le monde en rendant fous les gens à coup de blind test entièrement composés de reprises au violoncelle de standards du hard rock des années 90 (celles où le hard rock, c’était des slows, tu sais?)

Passionné par l’apiculture, il décide d’aller se cacher au pays des Mayas. Mais il ne sait pas que cet endroit est peuplé d’indigènes…


Des indigènes, fourbes et cruels comme bien souvent les indigènes, jouent à un jeu fourbe et cruel. Il s’agit de se tenir par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette.


Une curieuse coutume locale: la brochette géante


Mel Gibson explique aux indigènes que lui venir de grand pays avec grande civilisation, eux avoir inventé chapeau de paille, moi vendre vous très bon prix. Les indigènes se demandent s’il n’essaie pas de les rouler dans la farine (surtout celui de gauche).


Fourbes et cruels, les indigènes décident de chasser Mel Gibson et ses chapeaux à la noix…


Là ils le trouvent plus tellement. Ils sont bien embêtés, maintenant. Alors ils décident d’organiser une soirée brochettes et barbichette.


Un type avec un maquillage ridcule en train de courir avec une lance.

Le lundi gêne

Friday, September 29th, 2006

La sortie ciné de la semaine, c’est Indigènes, un film de guerre avec Samy Nacéri, qui est un peu le fils spirituel de Jean Lefebvre


Comment on d’vient chef, chef?

L’autre sortie de la semaine, c’est Le diable s’habille en Pravda, un film dont tout le monde dit du bien tiré d’un livre dont tout le monde dit du mal, un peu comme Germinal, sauf que c’est le contraire.
L’histoire: Fraîchement diplômée, Andrea débarque à New York et décroche le job de ses rêves. Mais en tant qu’assistante de la tyrannique rédactrice en chef d’un prestigieux magazine de mode, elle va vite découvrir ce que le mot “enfer” veut dire. En effet, la rédactrice en chef refuse de faire de la liberté de la presse, alors que c’est très bien, car c’est une espionne à la solde des communistes, comme d’ailleurs tous les journalistes. Andrea décide alors d’ouvrir un blog typepad pour dénoncer cette terrible injustice et parler de Bonzo, son caniche nain géant, mais arrivera-t-elle à dépasser le cap des 50 commentaires et à ainsi devenir une influenceuse invitée à la fête Blog et Hamburgers?

Lors de la séance de rédaction, Georges propose un article sur l’ouverture de la saison de la pêche, il connaît un type qui a attrappé une anguille grosse comme ça. Mais la rédactrice en chef refuse de parler des vrais sujets qui intéressent les gens, sous le prétexte fallacieux que c’est un magazine de mode, pas de pêche.


Andrea est chargée d’écrire un test comparatif de chaussures, mais c’est une jeune stagiaire, alors elle ne sait pas encore très bien comment ça marche.


Le deuxième article d’Andrea, sur un sujet un peu plus intéressant car les médias traditionnels ont bien compris qu’ils devaient s’adapter: est-ce que c’est pratique de se promener avec trois cornets et un gros chien quand on n’a qu’une seule jambe, ou pas tellement?


Pour son troisième article, Andrea a le privilège d’interviewer Pascal Obispo, mais il n’est pas très coopératif, car les grandes vedettes ont bien compris que les médias traditionnels, qui n’arrêtent pas de déformer leurs propos, par malice, ne sont plus à même de leur donner l’écho auquel elles ont droit.


Au début de son stage, Andrea est une jeune fille dynamique, souriante, ordonnée et bien coiffée…


…mais très vite, elle se laisse aller au laisser aller


Deux jeunes stagiaires regardent, interloquées, Pithiviers leur faire une démonstration de nage indienne

disclosure: On a retrouvé la septième compagnie.

Merci pour les cacahuètes

Friday, September 15th, 2006

Sinon, la sortie ciné de la semaine, à part le nouveau film de Michel Delpech, c’est “Thank you for Smoking”

C’est un film d’art et d’essai américain. Ca raconte l’histoire d’un type qui n’a pas de smoking et qui cherche à en emprunter un. (mais comme c’est américain, y a aussi une scène très drôle où une jolie fille croit qu’il a pété, mais en fait non)


– Foutrebleu, je n’ai plus rien à me mettre et je passe chez Delarue dans dix minutes pour parler de ma collection de lampes à souder du Moyen-Âge, que vais-je devenir?


– Te prêter un smoking? Ah non, le nôtre est en réparation depuis l’histoire avec le fourmilier.
– Par contre, on a une superbe statue de Goldorak du XIIe siècle, on veut bien te la prêter


– Non, je peux pas te prêter le mien, c’est ma maman qui me l’a tricoté et puis d’abord, t’as qu’à avoir tes affaires.


– T’as qu’à prendre le mien, je m’en sers plus tellement!


– Bonjour, si j’ai convoqué la presse aujourd’hui, c’est parce que j’ai trouvé un nouveau smoking, il est très beau, c’est Robert Duvall qui me l’a prêté, c’est un célèbre acteur, il a joué dans Newsies de Kenny Ortega!


– Bon, écoute, le petit cancéreux, t’es gentil, mais tu me laisses causer à monsieur Delarue, je vais lui raconter comment j’ai trouvé mon smoking, c’est plus intéressant que tes histoires de métatarses, là…
– Métastases…
– Non, pas une stase, un smoking, c’est Robert Duvall qui me l’a prêté, il est connu, il a joué dans l’invasion des profanateurs de Philip Kaufman!


– Vous avez vu mon smoking? Il est magnifique, c’est Robert Duvall qui me l’a prêté, c’est un grand acteur, il connaît Tom Cruise
– Par contre, tu as fait une tache de hareng, là.
KAMOULOX

Jusqu’ici tout va bien

Thursday, September 7th, 2006

Les producteurs de “Des serpents dans l’avion” ont réussi un coup magnifique: leur film est devenu culte avant d’exister, grâce à son titre à la con.
Du coup, d’autres producteurs ont décidé de donner eux aussi des titres à la con à leurs films. “Je vais bien ne t’en fais pas” est donc sorti sur les écrans hier.
C’est un film avec Mélanie Laurent (la soeur d’Yves-Saint Laurent), Julien Boisselier et Kadour Merrad. Kadour Merrad, avant, il s’appelait simplement Kad.
C’est une règle, en France: si ton nom de famille c’est pas tellement Laurent ou Boisselier, au début, tu as juste droit à un prénom. Tu dois faire tes preuves pour avoir le nom de famille aussi. Elie Semoun, Jamel Debbouze, Gad Elmaleh ont obtenu le leur assez vite, grâce à leur pote Arthur. Nagui n’a toujours pas réussi à obtenir le sien, Maurad n’en aura probablement jamais.

Mais je m’égare (Montparnasse). Le film “Je vais bien, ne t’en fais pas” parle de Lili, 19 ans, qui apprend par ses parents que Loïc, son frère jumeau, suite à une violente dispute avec son père, a quitté la maison. Mais finalement il va bien.

Le scénario le plus prometteur depuis “Maman, j’ai raté l’avion”, donc

Pour détendre l’atmosphère, Kad propose un Kamoulox

Des gens pensent avoir retrouvé la trace de Loïc, grâce à des appareils super-sophistiqués. Mais en fait non, ils l’ont confondu avec un furet.

Lili place son bateau dans la ferme de la mère Michel et relance d’un hippopotame bengali. Kad est obligé de s’avouer vaincu

Pour détendre l’atmosphère, il se lance dans un concours de human beat box

Kad explique comme ça à sa famille que ok, il est parfois un peu lourd avec ses blagues, mais que ça lui a permis d’acheter une nouvelle table

Lili retrouve son frère. Il prétend aller bien, ne t’en fais pas. Toutefois, quelqu’un qui boit du Pepsi avec du vin rouge n’est pas complètement en bonne santé

Edit: Si tu aimes les films de cinéma, va voir chez KaLy et si tu ignore ce que signifie Human Beat Box va voir sur YouTube

Davey Crockett

Thursday, July 27th, 2006

Donc, le nouveau champion du monde de le box office, an attendant Titanic II, le secret de Bioman, c’est Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit, sorti mercredi passé sur les écrans de cinéma de Suisse et mercredi prochain sur les écrans de France et de Navarro, mais tu me permettras de ne pas faire de plaisanteire sur la légendaire lenteur française, c’est pas le genre de la maison.

Bref. Pirates des Caraïbes II, le secret du coffre maudit, c’est la suite de Pirates des Caraïbes, les vacances de l’amour. Le scénario est très simple: Ca parle de pirates qui vivent dans les Caraïbes et cherchent à élucider le secret d’un coffre, mais celui-ci est maudit.

Les Caraïbes, c’est un coin avec des tas d’îles, de magnifiques plages de sable fin et des tas de champions du monde du 100 mètres qui viennent de pays dont t’avais jamais entendu causer. Mais à l’époque, y avait surtout des pirates.

Dans Pirates des Caraïbes I, nous avions fait la connaissance du capitaine Johnny Depp, interprété par le mari de Vanessa Paradis, dont le rôle principal était de faire oublier le scénario du film, du frère de Dalida Bloom, qui jouait un acteur secondaire et de Keira Knightley, qui a un nom nettement plus difficile à orthographier que Renée Zellweger.

Ils cherchent aujourd’hui à se ranger et décident de se qualifier pour les Jeux Olympiques. Mais ils devront pour cela percer le secret du Hollandais volant, un Batave qui a tellement abusé du pot belge qu’il a un peu une tête de poulpe, maintenant, et lui piquer son coffre pour eux aussi courir le 100 mètres en moins de 4 secondes.

Sauront-ils y réussir? Sans vouloir trop te dévoiler la fin du film, sache que le troisième volet est déjà prévu pour dès que le dvd du 2 sera fini d’imprimer.


L’escrime sur roulette géante, une discipline très physique


Un méchant (reconnaissable à sa perruque) tente de duper Kaira Kantley en lui faisant croire que les prochains jeux olympiques se déroulent au Cameroun


Kiara Knackle revêt pour la première fois son costume de compétition. Elle le trouve un peu mal coupé au noiveau de la rotule.


Micheline Presle s’entraîne pour le biathlon


Lorsqu’il découvre un malheureux athlète biélorusse en train de se poulpifier, Johnny Depp découvre également le poteau rose. Il s’en fout, il cherchait un coffre.


Orlando Bloom était beaucoup plus crédible dans le rôle de gandalf que dans celui d’un champion de bateau…


…et il est carrément ridicule en lanceur de javelot.


Le canoë-kayak, une épreuve très populaire


100 mètres: Johnny Depp a une bonne longueur d’avance sur ses poursuivants


On a beau dire, on a beau faire, le dopage, c’est pas très sain pour la santé

volet
En exclusivité, une photo du troisième volet

Free Image Hosting at allyoucanupload.com
En exclusivité, les premières réactions des fans quant à l’intrigue, la dramaturgie et les bâtonnets de poulpe du capitaine Igloo

(PS: je sais pas si c’est pour embêter Boulet, mais ça fout la trouille, tu peux taper à peu près n’importe quoi dans google images, tu tombes sur un mignon chaton…)

Le retour de supermanivelle

Tuesday, July 11th, 2006

Je vais pas te mentir plus longtemps: Superman revient.

Il y a longtemps, très longtemps, Clark Kent, tout frais et moulu de l’école des journalistes de Metropolis, avait réalisé son rêve de toujours: se taper la fringante Lois Lane. Il avait dû pour cela avoir recours à un processus de drague un peu bateau mais efficace au demeurant: sauver le monde, affublé d’un collant ridicule et d’un surnom du même accabit: Superman. (Pour plus de détails sur cette merveilleuse aventure, je ne puis que te renvoyer à ce post daté de l’époque où tu ne lisais pas encore ce blog, préférant t’adonner à des plaisirs simples comme le tricot ou la lecture des pages ping-pong de l’Equipe).

Mais les années ont passé. Clark a pris de la superbrioche, ses cheveux ont blanchi et son collant est un peu bleu pâle. Le monde se porte bien, merci. Clark, lui, un peu moins. Lois Lane est partie, sous prétexte que son super-aimé a un peu profité de ses superpouvoirs pour culbuter sa secrétaire en secret. Elle vit désormais avec sa fille dans une sordide petite banlieue friquée, où elle côtoie quelques rombières nevrosées avec lesquelles elle vit des tas de magnifiques aventures stéréotypées et refait sa vie avec un plombier, mais en fait c’est pas un vrai plombier, il enquête sur un truc.

Clark se dit que tiens, si je reconquiérissais un peu Lois, elle avait des tas de qualités, surtout pour ce qui est des cookies. Pour ce faire, il va se lancer dans le seul truc qu’il sache vraiment faire: sauver le monde. Il démantèle un dangereux trafic de dvd orchestré par le président mondial de l’association des chauves, qui veut détruire le monde par rendage de temps de cerveau disponible, en s’arrangeant subtilement pour que des séries somme toute assez banales deviennent culte avant même leur diffusion.

Mais à la fin, Lois Lane avoue qu’en fait, elle est tombée amoureuse de Spiderman et par dépit, Clark devient footballeur professionnel.


Grâce à ses superpouvoirs, Clark Kent est supercostaud


Clark demande à Lois de lui attacher les chaussures, comme au bon vieux temps de leur folle jeunesse


Quand il se déguise en Superman, Clark Kent enlève ses lunettes. Il a donc plus de mal à lire les résultats du FC Smallville II dans la gazette locale



Si Superman n’arrête pas de se trimballer des plafonds, c’est avant tout à cause de ses problèmes psychologiques.


Le chef des chauves s’entraîne en vue de son bras de fer contre Superman


Clark Kent s’entraîne à faire des feintes comme Ronaldinho, mais il a oublié de se munir d’un ballon

Les bonnes choses vont toujours par trois, sauf les andouillettes

Monday, May 22nd, 2006

Je vais pas te mentir plus longtemps, la sortie cinéma de la semaine, c’est X-Men 3.

Comme son nom l’indique, X-Men 3 est la suite de X-Men 2. Par contre, contrairement à ce que son nom laisse supposer, ce n’est pas un film érotique gay. Les gens de topchretien ne devraient donc pas trop en parler et, quelque part, c’est dommage.

Ca raconte l’histoire de mutants. Les mutants, c’est des mecs qui se sont baladés trop près d’une centrale nucléaire. Mais comme ils ont la présence d’esprit d’être américains et pas ukrainiens, au lieu d’avoir le cancer de la thyroïde, ils ont des super-pouvoirs.

Il y a par exemple Wolverine, qui a un nom qui vaut des tas de points au scrabble et qui a le superpouvoir de gagner toutes ses parties de scrabble, Tornade, qui peut changer la météo, ce qui est super pratique pour les vacances, Cyclope, qui est capable de s’allumer une cigarette sans culpabiliser, malgré les 942 reportages expliquant que si il fume un jour il va mourir diffusés la veille ou encore le terrible Magneto, capable de supporter toute une émission de Thierry Ardisson sans s’énerver.

Et pourtant, les mutants sont malheureux. Parce que voyez-vous, les gens qui sont pas comme nous, ça nous dérange, ça nous dérange. Alors ils décident de créer un groupe de black metal et de remporter l’Eurovision. Il devront pour cela surpasser de terribles rivaux (d’où le titre: l’affrontement final, comme quoi tout se recoupe): les Fraggle Rock.


On n’imagine pas à quel point la vie des mutants peut-être difficile. Ainsi, Wolverine a été exclu de l’équipe de handball de son lycée

Tornade en train d’expliquer à un ami que pas ce soir, elle a la migraine.

Avant la musique, les X-Men ont également pensé à se lancer dans la pub. Notamment pour superglu(Réalisé sans trucage)…

…mais aussi pour Gilette

Ian McKellen possède l’étrange superpouvoir de jouer dans tous les films à la fois, sauf les Bronzés 3

Répétitions de la chorégraphie pour l’Eurovision

Les X-Men reçoivent les conseils avisés de Demis Roussos

(les images viennent d’allocine, © 2005 Twentieth Century Fox)


Les terribles Fraggle Rock, qui représenteront l’Estonie au prochain concours de l’Eurovision