Archive for January, 2004

percolateur

Thursday, January 8th, 2004

Oui, c’est à quel sujet?

lampadaire

Wednesday, January 7th, 2004

Cher journal,
aujourd’hui, il m’est arrivé un truc trop incroyable.
Mais en fait je me souviens plus quoi.

attention, le billet suivant peut choquer les âmes sensibles

Tuesday, January 6th, 2004

Voilà, je me laisse aller à dévoiler une partie très intime de mon ossature rien que pour avoir une chance de gagner le bidule à faire des photos de Philograph (edit: ouais effectivement un truc à faire des photos j’en ai bien besoin…pourquoi c’est si mauvais que ça la qualité??)
philo.jpg

Conte à minets

Tuesday, January 6th, 2004

Il était une fois une chatoyante princesse nommée Gudrun. Elle était polie avec les vieilles dames, belle comme une émission de Michel Drucker et surtout riche comme Crésus, un type très riche.

Tous les princes charmants se disaient en substance “celle là je me la ferais bien” et lui apportaient des souliers verts.

La princesse en avait plus qu’assez de ces godelureaux et autres foutriquets. Elle appela donc Huzgur, sa marraine, et lui dit en substance: “Comment qu’ils sont relous les keums, abusé grave”.

Huzgur, qui exerçait la profession de fée, lui appris à transformer les princes charmants en crapauds. Las, dans le civil elle était également alcoolique et se trompit dans la formule. Les malheureux jeunes gens, au lieu de se crapaudifier, ce qui fait frime dans les bals masqués ohé ohé et les réceptions de l’ambassadeur, se transformaient en animateurs de télévision.

Très vite, la situation devenut invivable. Quand elle eut un Julien Courbet, un Marc-Olivier Fogiel et un Lagaf’, Gudru décidit de prendre ses jambes à son cou. Dix ans de trampoline artistique l’avaient en effet rendue très souple.

Elle se déguisa en inspectrice des impôts et se rendit dans la forêt, où elle avait repéré une petite cabane tout équipée et décida de s’adonner à sa passion de toujours, la soudure artistique.

Les parents de Gudrun furent très inquiets quand ils se rendirent compte que leur rejetonne avait disparu. Ils fouillèrent ses placards et y retrouvirent les animateurs télés. Ils en vendirent quelques uns à tf1 et devinrent encore plus riche, ce qui les consola. Ils offrirent les invendus à la télévision suisse romande.

Pendant ce temps là, Gudrun commençait à s’emmerder grave. Elle décida donc de partir pour Katmandou en autostop.

En chemin, elle rencontra un jeune homme au sourire désinvolte qui lui dit: “s’il vous plaît, dessine moi un mouton.” Mais Gudrun ne savait dessiner que les percolateur. Elle dessina donc un percolateur et dit au petit prince, car en fait le jeune homme était aussi un prince, ils étaient très nombreux en cette saison, et il était petit: “tiens ton mouton est là-dedans, maintenant tu me lâches où je te transforme en Jean-Marc Richard”

Le petit prince obtempéra sur le champ et Gudrun poursuivit sa route à travers champ, jusqu’aux escaliers de Cirith Ungol, mais comme elle était en chaussures à hauts-talons elle décida de passer par un autre chemin.

Manque de bol, elle se retrouva nez à nez avec un dragon. “Damned”, se dit-elle, car elle avait des lettres. Celui-ci fit mine de lui barrer la route, mais Gudrun lui dit: “si tu me laisses pas passer, je te menace.” “Foutrebleu, vous me semblez fort incivile”, répondit le dragon, qui usait d’un langage un peu éculé. “Moi, un éculé?” pensa alors le dragon, aussitôt fort marri de ce piètre jeu de mots. Mais Gudrun avait plus d’un tour dans son sac Armani et reprit: “J’ai des photos de toi en train d’assister au concert de la chorale de Pampigny. Enlève-toi de ma route ou ta carrière est brisée”.

“Même pas peur”, répondit le dragon avant d’ajouter “mais je crois qu’on m’appelle sur l’autre ligne.” C’est à ce moment précis que Gudrun se tourna vers le narrateur et lui dit:”maintenant, t’es dans la merde pour trouver une chute à ton histoire à la noix, hein?” Ce qui était proche de la réalité. Pendant qu’il se grattait la tête d’un air perplexe et suspicieux, Gudrun l’assoma d’un coup de planche à repasser dans les genoux cagneux, parce qu’elle en avait un peu marre de toutes ces conneries.

Elle décida d’arrêter la soudure artistique pour se consacrer à l’écriture de contes de fées érotiques, ce qui fait que je ne peux pas vous raconter la fin de l’histoire, on sait jamais, peut-être des mineurs lisent-ils ces lignes, ou alors des métallurgistes, mais y a un moment y a une scène trop bien.

je crois voyelle

Monday, January 5th, 2004

De nombreux artistes sortent, dans une attitude bassement commerciale, sortent des lives et des best-of en décembre, pour les fêtes. Le groupe Indochine rejette cette attitude bassement commerciale et sort son nouveau live pour les soldes. (merci Fredoche)

Bon, on pourrait se dire que 5 lives et 4 best-of pour 9 albums studio c’est une attitude bassement commerciale, mais en fait non, indo c’est des rebelles de la société, même que c’est écrit sur leur site internet: “le monde est un enfer mais on continuera à le braver”. Même Saez et Mickey3d n’ont jamais osé aller si loin.

Donc Indo sort un live avec des musiques envoutantes, des paroles déchirantes, des fans hystériques, certes, mais des fans sensibles et qui se posent des questions importantes, des chorégraphies de la mort mais là on les voit pas c’est un disque qui s’écoute et un titre perplexifiant: 3.6.3

Les experts du monde entier se sont penchés sur la signification de ce titre. Certains ont pensé que c’était un hommage à Henri Leconte, qui a perdu une fois un match de tennis par 6-3 6-3. D’autres se sont dit que c’était une citation tirée de la célèbre émission “des chiffres et des lettres”.

En fait, l’explication est plus simple: il s’agit d’un concert enregistré le 3 juin 03. Et pas le 6 juin 2006, ce qui évite à Indochine de se ridiculiser. (enfin de se ridiculiser encore plus, je veux dire)

Indochine est la preuve vivante que les groupes des années 80 à coiffures rigolotes peuvent perdurer. Vivement le nouvel album de Desireless.

Es leben die Pfannenröster

Sunday, January 4th, 2004

Le dimanche est une journée passionnante. Selon une récente étude, ce serait même une des journées préférées des éleveurs de furets de Moldavie à égalité avec le jeudi et les remontées mécaniques.

Pourquoi le dimanche, me direz-vous? Traditionnellement, le dimanche est le jour du gratin de pommes de terre et du policier du dimanche soir. Alors que, par exemple, le mardi est le jour du policier du mardi soir, ce qui n’est absolument pas la même chose.

C’est d’ailleurs un mystère: pourquoi y a t’il autant de séries policières à la télévision et aussi peu de séries boulangères, factrices ou concierges? Il y a là une inquiétante discrimination. On pourrait y voir une conséquence du prestige de l’uniforme, mais il y a également très peu de séries majordomes.

Pourtant, au lieu de Julie Lescaut et de Navarro, qui doivent quand même avoir envie de profiter de leurs dimanches pour faire une partie de squash ou de belote basque, on pourrait très bien imaginer les aventures d’un boulanger qui servirait du pain à des gens. Dans chaque épisode, il y aurait une intrigue. par exemple madame Berlincourt viendrait chercher des croissants mais il n’y en aurait plus et elle prendrait des petits pains à la place.

Le dimanche est une journée passionnante et, comme le disait souvent Lao Tseu à Confucius, je crois que j’ai un truc sur le feu.

Courrier des lecteurs

Saturday, January 3rd, 2004

moi j’veux des mots qui sonnent
yeah yeah yeah
moi j’veux un post qui ronronne
(et comment je continue maintenant??)

Bon, c’est un peu petit joueur mais quand même, après moult hésitations, je me permets de recopier ce sympathique mail que m’a écrit un admirateur secret.

X.X.wrote:
> tu es un petit branleur avec plein de boutons sur la figure, ton site c’est de la merde en ballot, ce sont les années branlettes

Réponse de la rédaction:

Monsieur,
J’ai bien pris note de votre e-mail. Je tiens à vous préciser que je suis plutôt grand pour ma taille et que j’utilise quotidiennement Clearasil pour garder un teint dénué de boutons et la laine fraîche. Je vous remercie néanmoins d’avoir pris le temps d’émettre quelques critiques constructives et vous promet d’en tenir compte à l’avenir.

Ou pas.

pas terrible celle là

Friday, January 2nd, 2004

Immiscer: de l’anglais i miss her (prononcé par des français).

Se mêler à une conversation où à quoi que ce soit d’autres. Exemple: i miss her so much depuis que je ne puis plus m’immiscer.

et le désir s’accroît quand l’effet se recule

Friday, January 2nd, 2004

Comme chaque mois, en toute transparence, voici les trucs à la con que les gens ont tapé dans leurs moteurs de recherche pour atterrir ici.

Décembre est un mois froid et les googlisateurs ont cherché de la chaleur humaine en ces lieux. Vous ne trouverez ni britney spears a poil ni même femmes a poil en ces lieux et encore moins appareil genital feminine pic , mais pour me faire pardonner, je publie cette photo torride.

giraff[1].JPG

Sinon ils ont aussi cherché:
blondeetconne

C’est par ici mais gaffe, c’est en rose sur noir.

devenir intermitent

A plein temps?

gastronomie savoyarde probleme sante

Effectivement, au bout de huit tartiflettes, c’est envisageable.

la petite maison de la prairie

Une série avec des barrières, des enfants aveugles, des voisins et des bons sentiments qui fait beaucoup penser à la petite maison dans la praire mais en pas pareil.

le silence des anneaux

Un pavé très mal adapté au cinéma dans lequel le héros possède un anneau qui fait taire les gens.

martine salope

La suite, moins connue, de Martine à la Plage

patxi et raphael

Le premier a un nom rigolo, le deuxième un nom magnifique et ils sont tous deux vendeurs de soupe.

savoir les proverbe pour se tére

Il vaut mieux se tère quand on sait pas écrire les proverbes, proverbe chinois

sratacademy

En fait, y a que des gens qui font des fautes d’orthographe ou de frappe qui viennent ici. Je sais pas comment je dois le prendre.

starprose journals

Là j’ai pas compris le but de la requête et encore moins comment ça pouvait renvoyer ici.

ô rage ô désespoir ô vieillesse ennemie n’ai-je donc tant vécu

que pour cette infamie.

Bananier

Thursday, January 1st, 2004

(bon alors en fait, ce billet je vais le dater de cette nuit mais je vais pas l’écrire cette nuit, faut pas déconner, y a Drucker à la télé…donc si vous le lisez avant, vous êtes gentils, vous faites semblant de pas le lire. Même hepao)

Bonnes résolutions 2004:

– quand je vais boire une bière avec un copain, boire UNE bière.

– recommencer à fumer

– me faire tatouer un aigle dans le dos, même si y a à peine la place pour un moineau

– arrêter de poster n’importe quoi sur ce blog depuis des villages où que y a même pas l’adsl

– arrêter les jeux de mots vaseux

– refaire les couleurs de la colonne

– je sais plus

– manger un kinder bueno

– devenir riche et célèbre

– oui?

– sinon vous ça va?

– faire la vaisselle plus de six fois

– faire le ménage plusieurs fois

– j’en avais une vachement bonne mais je l’ai égarée dans les vapeurs de Hoegarden

– me faire idolâtrer

– arrêter de dire du mal d’Indchine, de Derrick et de Kyo. Ou pas.

– arrêter de rire comme une baleine quand je lis des blogs tout pourris.

– arrêter de prendre des résolutions